Forum › RĂ©cits de courses › 20 km de lausanne: les rĂ©cits
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23/04/2006 à 21:54
Salut,
Pourquoi ne pas écrire un petit blabla sur votre course des 20
kilomètres, vos impressions, ou un rĂ©cit? Après tout, c’est le titre du
forum… Je me lance Ă l’eau et je commence.
J’en suis Ă ma neuf ou dixième participation Ă la course des 20
kilomètres de Lausanne, et je dois avouer que c’est de loin ma course
prĂ©fĂ©rĂ©e. J’aime le tracĂ© assez sĂ©lectif, plein de relances. Il y a du
monde sur le parcours mais ce n’est pas l’hystĂ©rie comme sur d’autres
courses Ă succès comme le Grand Prix de Berne. Le seul bĂ©mol est Ă
apporter du cĂ´tĂ© de l’organisation qui se joue un malin plaisir Ă
changer le parcours Ă chaque Ă©dition. Il n’est ainsi pas possible de
comparer ses temps d’une annĂ©e Ă l’autre ni mĂŞme de donner un
quelconque crédit à la distance des 20 kilomètres ni aux balises posées
parfois avec beaucoup de fantaisie.Enfin. Pour moi la journée commença à 14h00 avec le départ de la course
“courir pour le plaisir” oĂą mon Ă©pouse et nos deux enfants ont
participĂ© Ă la grande fĂŞte d’une manière beaucoup plus dĂ©contractĂ©e que
ce qui allait m’attendre. Le principal est qu’ils aient du plaisir et
ce fut le cas.Je suis toujours nerveux avant une course, et je crois bien qu’entre
14h00 et le dĂ©part de la course Ă 17h45, j’ai du aller 8 fois aux
toilettes!Je commence l’Ă©chauffement 45 minutes avant le dĂ©part. Je rencontre
David et Pierre Alain, et on va trottiner tous ensemble. L’ambiance est
bonne. Il fait assez doux, le temps est sec. Pas mal de monde a un peu
peur de la chaleur, mais la météo me convient parfaitement. Même;
lorsque le soleil se cache j’ai presque un peu froid. On rejoint la
ligne 10 minutes avant le départ. Chose exceptionelle, en raison de mon
classement de l’annĂ©e passĂ©e, j’ai pu obtenir un sĂ©same pour rejoindre
la ligne par devant. C’est bien pratique et cela permet de faire ses
accélérations à la dernière minute. Je rencontre plein de monde sur la
ligne, ça discute il y a une atmosphère bon enfant.Je me place assez bien sur la ligne, deuxième rang derrière un rapide.
Bang!
C’est parti, ça se bouscule un peu Ă cĂ´tĂ©, mais j’arrive assez bien Ă
tirer mon épingle du jeu, et je pars assez fort. Dans le 20 premiers au
premier virage. Parfait! Passe le premier kilomètre un peu vite. Il
s’agit de ralentir un peu et de trouver son rythme de croisière. Je
regarde un peu autour de moi. Je suis avec des gars de mon niveau ou
lĂ©gèrement meilleurs. J’ai vraiment de bonnes sensations, mais ça
peut-être trompeur, on verra dans la première bosse.Très vite, un petit groupe de tête se forme et prend le large. Ce sont
les gazelles africaines accompagnĂ©es d’un fribourgeois volant. D’autres
téméraires sont partis assez vite. Je les laisse, la course est encore
longue…Tour Haldimand: le verdict de la première bosse. Pas mal. Je passe deux
ou trois concurrents. Ils ont l’air de souffler, moi ça va.On joue un peu au chat et Ă la souris pendant un bon bout de temps. Au
pied de Tivoli je me fais dépasser par les deux premières féminines.
C’est le bon wagon, il faut s’accrocher. Peine perdue, elles sont dans
une autre ligue, elles nous dépassent et nous laissent scotchés au
goudron (elles finiront d’ailleurs avec des temps canon Ă la 8ème et
9ème place scratch). Dans la montĂ©e j’ai un premier coup de barre, et
je vois SĂ©bastien Grandjean s’Ă©loigner petit Ă petit, je suis doublĂ© au
sommet. J’arrive Ă limiter les dĂ©gats, et je fais le forcing pour
revenir au pied de Montbenon. Etonnamment, je redépasse Sébastien juste
avant le ravitaillement. On passe la mi-course, il me reste encore
assez de force, mais le plat de résistance reste à venir. Sur le plat
je me permet mĂŞme de passer encore Daniel Bouzon, et prend la tĂŞte d’un
petit groupe de 4 coureurs. Je suis un peu limite, mais ça va encore.
Pas longtemps, dès la bosse suivante je commence à avoir de la peine,
et je vois Sébastien me prendre 10 mètres. Daniel reste à mes côtés. On
passe le Pont Bessières. La descente de la Mercerie tape fort, mais je
reviens sur SĂ©bastien Ă la Palud.Et lĂ c’est le dĂ©but du calvaire. Un gros coup de barre… J’ai une
peine incroyable dans les montĂ©es. J’arrive Ă limiter les dĂ©gats sur le
plat, mais dès que ça grimpe c’est la cata. Au château, le point
culminant de la course, j’ai perdu 100 mètres sur SĂ©bastien et 50 sur
Daniel. Un autre concurrent m’a passĂ© et il a l’air d’aller beaucoup
plus vite que moi. Aïe aïe aïe! Heureusement le plus dur est derrière
moi.C’est la longue descente de Juste Olivier. Je n’arrive jamais Ă
allonger à cet endroit, et je suis à la limite du point de côté. Je
n’ai pas rĂ©ussi Ă rattraper du monde dans la descente. Par contre les
écarts se sont stabilisés. OK, on se concentre et on essaye de courir
dĂ©contractĂ© en soignant le style. Ca a l’air de marcher. Je ratrappe du
monde. Plus que trois kilomètres. On y est presque. Je passe Daniel au
niveau du Mont d’Or. Il a l’air de caler un peu. J’ai SĂ©bastien en
ligne de mire. Il est un peu loin mais il est encore à ma portée
avant l’arrivĂ©e. Deux kilomètres. C’est bon, il reste la descente de la
Vallée de la Jeunesse et le reste ne compte plus! Je fais le forcing.
J’ai retrouvĂ© de nouvelles jambes. Je passe SĂ©bastien au Pied de la
Vallée. Les jambes brûlent horriblement mais ça tourne toujours vite,
je dois avoir des ampoules Ă chaque orteil mais je ne sens plus la
douleur. Plus qu’un kilomètre. SĂ©bastien ne revendra pas, il reste
encore un concurrent en ligne de mire, mais il est trop loin,
quoique… C’est ce pauvre Antonio Olivera qui a du exploser sur la
fin. Il est cassĂ© et n’avance plus très vite. J’arrive encore Ă le
passer avant le stade. Je finis au sprint mĂŞme si il n’y a personne
autour…Je passe l’arrivĂ©e en 1h14, je n’arrive plus Ă voir les secondes. Je
suis Ă bout. J’ai tout donnĂ©, mais tellement heureux. A part le gros
coup de barre dans la cité, ce fut une très bonne course. Mon meilleur
résultat en position de toutes mes participatations. Je finis 19 au
scratch. 5ème des plus de 40 ans et 3ème de ma catĂ©gorie.Je discute un peu dans l’aire d’arrivĂ©e, tout le monde semble avoir
souffert de la chaleur. Pas moi, elle a vraiment été mon alliée.Par contre, et comme à chaque participation aux 20 kilomètres, les jambes me font vraiment mal.
P.S. Merci aux nombreux supporters le long du parcours, je n’ai
malheureusement pas pu saluer tout le monde. C’est toujours un peu
difficile sourtout dans les périodes limites. Mais même la petite voix
qui crie son nom ou un “allez Rushteam” me fait toujours chaud au coeur. -
24/04/2006 à 20:02
Le récit des photographes:
Les kids, le matin:
Fedi
Vitor, Valentin et Quentin (au fond, en orange)
Daniel
et Jean-Claude
Les adultes des 20 kils:
Gilbert
Franco
David
Gino
un rushtiste, mais qui?
et Pierre-André
Encore bravo Ă tous et dĂ©solĂ© pour ceux qui n’ont pas Ă©tĂ© photographiĂ©s.
Daniel
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25/04/2006 à 11:06
L’inconnu c’est peut-ĂŞtre Yves Perret-Gentil.
Bravo l’Ă©quipe ! -
25/04/2006 à 11:13
L’inconnu c’est Xavier avec la perruque de sa concierge: je vous l’avais dit le coup du dossard
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25/04/2006 à 11:15
Vous photographiez que les types ou y a plus de filles au Rushteam?
En tout cas, si y en a, ça va couiner sec!
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