Morat

  • Grosse participation du Rushteam au triathlon de Morat ce week-end. Presque un record pour un triathlon de début de saison et surtout sur la distance semi-iron.

    Semi-iron :

    • Joël 5h31
    • Fernando 5h36
    • P-A 5h48
    • Anne 5h52
    • Priska 6h00:00.0 (précision horlogère big grin)
    • Henri 6h13
    • Pierre-Yves 7h18

    Sprint junior :

    • Jean-Claude 2e en 1h09
    • Daniel 3e en 1h09 également
    • Lisa 1h22

    Sprint adulte :

    • Philip 1h11
    • Vincent 1h30

    Olympique :

    • Stéphane 2h29
    • David 2h49
    • Jérémy 3h01
    • Stéphanie 3h18

    Rendez-vous le week-end prochain à Zug.

  • Petit récit pour un premier semi…

    Cette fois le lac était chaud, le soleil était là, pas besoin de raccourcir…mon cœur balance entre le chouette ou zut ! Lac agréable donc, où les filles partent 5min après les gars. Comme souvent aucune baston et je fais la nat seule et lève souvent la tête pour voir les bouées et aussi s’il y a quand-même quelques personne autour de moi…ah oui même quelques bonnets jaunes (des hommes) en brasse,  je ne pensais pas que sur un semi il y en avait aussi. Natation plus que moyenne, j’ai mal aux bras en sortant, mais pas l’impression d’avoir nagé vite thumb down

    Il est temps de monter sur le vélo pour un premier tour. Je savais qu’un détour avait été rajouté pour faire les 90km du semi  comparé au 80km du DO,  et donc qu’ils nous avaient bien entendu rajouté une montée (sinon c’est pas drôle). Par contre dans la belle descente sur Morat…un gars de la sécu me fait tourner à gauche face à une belle montée dont je ne m’y attendais pas…non, non M’sieur, moi j’vais tout droit, ça arrive au même endroit et ça descend… ! Non, il ne veut rien savoir et je dois donc me « taper » cette fichue montée…et je me dis que 4 fois ça va être long…surtout quand on ne l’avait pas prévue. Bref, 1er tour, 2e tour, j’ai encore le sourire, 3e un peu moins et 4e j’en peux plus, toutes montées devient un col et j’ai un mal de…fesses infernal  (pas l’habitude d’être si longtemps sur mon guidon de tri…) et avec si peu de rembourrage.

    On passe à la course à pied, trop contente de laisser mon vélo ! Je rencontre Priska et Henri dans la zone de change c’est sympa, presque l’impression d’être à l’entraînement ! On part donc les 3 ensembles pour la course.

    Je vois quelques supporters au départ de la cap, ça fait du bien, ensuite plus personne avec ces 2 longues boucles ! Les 2km ½ aller-retour dans la forêt sont horriblement long en ligne droite, mais très agréable dans la forêt, heureusement que je croise mes coéquipiers, on s’encourage. C’est lononong, je commence à avoir mal partout, mais j’arrive à m’encourager sur la 2e boucle trop pressée d’en finir, juste quelques arrêts au ravitos pour marcher et l’arrivée est bientôt là! Par contre il faudra demander aux organisateurs de raser le petit pont au bord du lac pour l’année prochaine…après 20km de course c’est juste horrible de devoir le « gravir » crying

    L’arrivée est bien le pire je crois, aïe, aïe aïe, j’ai mal partout dès que je m'arrête, voit tout tourner et un manque d’air qui ne m’étais jamais arrivé auparavant, je suffoque, m’assieds, reprends mes esprits et vais rejoindre les autres avec grand plaisir.

    Belle expérience que pour l’instant je n’ai pas envie de revivre..tout de suite tongue! Je sais..on dirais que je résume un Iron…mais pour moi c’était déjà beaucoup et suis super contente de l’avoir fait ! Une chose est sur…l’Iron ça n’est pas encore pour moi…encore bravo à ceux qui se lancent sur cette distance !

    A noter un accident sur le parcours vélo, j’ai vu le gars partir en hélico sur une civière, ça calme…j’espère qu’il n’aura rien de trop grave !

    Semaine prochaine : Zug…pour l’instant j’ai trop mal partout pour y songer, alors laissons passer la semaine et on verra le week-end prochain !

    Merci à tous pour les encouragements, toujours un plaisir de vous voir au bord ou sur le parcours !

    Quelques photos seront postées d’ici peu sur le site !

  • Bravo à tous ceux et celles qui ont participé au tri de Morat! Sympa de lire ton récit Anne…

    "Anne" wrote:

    A noter un accident sur le parcours vélo, j’ai vu le gars partir en hélico sur une civière, ça calme…j’espère qu’il n’aura rien de trop grave !

    Malheureusement, sur le parcours de Morat, peu réputé pour sa sécurité, c'est un incident qu'on attendait presque… On s'était fait plusieurs fois la reflexion. L'année passée je m'étais aussi fait couper la route par un automobiliste à cet endroit précisément. ça refroidit quand on entend ça.

    Plus d'infos:.

    http://www.20min.ch/ro/news/faits_divers/story/Un-participant-ecrase-par-une-voiture-31220389

    Adoptez une attitude défensive: même en course toujours se dire que l'auto ne vous a pas vue…

  • Premier semi également pour moi.

    Après un lever bien matinal (5h30), un peu de fun à l'arrivée (Henri croyait que le départ était à 8h30 – « cool, cool, on a bien le temps ! »cool), et de rush pour se préparer dans la zone de transitionohmy, me voici sur la ligne juste avant le départ.

    « Bang! », je vois tout le groupe s'élancer, et … j'attends 15 secondes avant de les suivre afin de ne pas me retrouver dans la baston. Après 500m où je « bovine » dans l'eau, je m'aperçois que ca tire trop au niveau des épaules pour remonter les bras, et j'arrête pour réajuster les manches de ma combi. Je repars en m'efforçant de nager cette fois-ci « en souplesse », et cela se passe bien: combi ok, lunettes ok, bras ok, trajectoire ok à chaque fois que je la vérifie : les bouées s'enchaînent plus vite que je ne m'y attends, je tourne la 3ème du mi-parcours en me faisant déjà doubler par quelques femmes (parties 5 min après moi), mais c'est normal, et c'est à cet instant, dans l'eau, que je réalise avoir oublié de gonfler les pneus du vélo. Oups blink.  Le retour natation se passe aussi très bien, et je sors de l'eau très heureux de cette première partie, le regard déjà porté sur la moindre pompe qui trainerait dans la zone. En toute franchise, ce n'est pas à cause de cette minute supplémentaire pour gonfler les pneus que j'ai eu une transition monstrueusement longue : j'avais aussi pris le choix d'opter pour une tenue cycliste puis footing plutôt que de tout faire en trifonction, pour un peu plus de confort vu la durée de la course (j'anticipais 7h+). Au dernier moment, je pare à mon deuxième oubli potentiel, et retrouve au fond du sac le sandwich que j'avais préparé. C'est parti pour le vélo, et 4 tours de 20,5k. Un coup d'oeil à l'heure, une fois en selle : 8h53 : plutôt une bonne surprise, cela veut dire que j'ai dû boucler la natation sur un bon temps (45min?), vu ma transition de touriste.

     

    Après une petite ligne droite bien gentille, et un virage à gauche bien anodin, première claque : un gros dénivelé sur 100m. Heureusement, Henri et Joël m'avaient prévenu que le début du parcours n'était pas si facile que ça. Je me fais un peu peur avec une douleur aux adducteurs sur ce petit mur, mais elle part juste ensuite pour ne plus revenir. La première boucle est une vraie balade : je suis quasiment tout seul (il est vrai que lorsque j'ai quitté la zone de transition, il ne restait plus grand monde… . Il fait à peine froid, avec un grand soleil, le parcours s'avère magnifique : que du bonheur. J'entame la deuxième boucle, et à partir de là, me fais doubler par … 500 personnes. J'ai beau comprendre après un moment que c'est la catégorie sprint qui me dépasse (puis les classiques, puis, enfin, les premiers mediums qui me prennent un tour), c'est un peu vexant, et cela donne envie d'accélérer. Mais je suis sur une moyenne de 25,5k/h, ce qui correspond à ma vitesse de croisière sur Tossa, alors je décide de surtout ne pas changer de rythme, même si durant les 2 premiers tours, tout va bien. Bien m'en a pris,car aux deux tours suivants, lors du petit mur de 100m, je sens les crampes arriver sur les cuisses. Ça passe à chaque fois après le mur. Vingt minutes après le début du 3ème tour, j'aborde le long faux plat descendant stratégiquement repéré dans les deux tours précédents, et que je m'offre ma pause sandwich tant préparée, tant espérée, tant rêvée, après 3 gels qui me tordaient l'estomac dans tous les sens depuis 2h. Imaginez un demi-pain rempli de crudités sur le premier 1/3, de jambon serano ensuite, et d'un fondant roblochon enfin, le tout accompagné d'un verre de vin blanc, tassé d'un petit café, et suivi d'une sieste de 10minutes dans l'herbe : vous aurez alors le ressenti qui m'a habité lorsque j'ai mangé mes 7 cm de baguette jambon beurre sur le vélo ! Un peu papy à tenir le guidon avec mon sandwich, certes, surtout avec les casques goutte qui me doublaient régulièrement, mais à chacun sa catégorie, hein (et moi je suis sur le semi-iron, na!). Je termine le 3ème tour en étant redescendu sur 25k/h, et me décide de lever un peu le pied sur le dernier tour, car il faut tout de même enchainer le semi-marathon ensuite. Fatigué, je passe à un mode « récup » sur les 10 derniers kilomètres: je mouline les jambes, je m'avale deux bouts de banane et encore un gel, et je bois quasiment un bidon entier : fin du vélo que je termine à 24,4k/h de moyenne : pas trop mal pour mon niveau habituel, vu que le parcours était quand même un peu vallonné (970m en tout). Je bifurque sur la zone après 3h46 en selle (il est 12h39). Transition un peu moins calamiteuse que la précédente (4min), je décide de partir en cap le plus lentement possible. Surprise : je me sens « frais comme un gardon » (bien vu la récup sur la fin du vélo!). Je m'efforce d'avoir une foulée souple. Un coup d'oeil au gps : déjà 3kils parcourus, à 9,3k de moyenne. Je m'installe sur ce rythme,qui semble me convenir. Il est vrai que j'anticipe 10 premiers kils en mode « promenade », puis 10kils en mode « mental ». Et tout d'un coup, c'est le miracle : JE DOUBLE QUELQU'UN ! (qui marchait). Il me redouble après, puis remarche, etc. Je le redouble et l'encourage au 8ème kils, c'est alors qu'il me répond : « bah, il n'y en a plus pour beaucoup » : il avait 10kils d'avance sur moi w00t! C'est pas grave, je suis très content de ma première boucle: 1h08, en marchant 15s à chaque ravitaillement, proche de mon rythme de croisière sur du long : tout va bien. Je reste songeur en voyant la bifurcation « arrivée vs. 2ème boucle », dit coucou aux Rushteams, qui sont manifestement déjà tous arrivés, et repars joyeusement pour un tour. Je m'autorise à marcher un peu plus au ravitaillement, et commence à souffrir du soleil (qui tape bien depuis 3kil, avec encore 2kil avant de retrouver le bois ombragé). Fin de la partie « promenade », il va falloir enclencher un peu de mental. En fait, beaucoup, même. Je m'interdis de marcher entre les ravits, par contre je m'y autorise une pause plus longue (30-60s?). Je croise, lors de ce 2ème tour, quatre coureurs au maximum, et commence à avoir un vague pressentiment que je vais finir dernier. J'ai une succession de coups de mou violents, qui heureusement passent assez vite : un peu comme si le corps n'arrivait plus à acheminer l'énergie régulièrement, et qu'il y avait des micro-coupures de courant. Je compte mes foulées alors, dans l'objectif de tenir jusqu'à 100 foulées dans ces moments de black-outs: je suis surpris que le jus revienne après 30-50 foulées. J'ai un peu l'envie de vomir au 15ème kil, mais cela passe très vite. La tendinite au genou se réveille au 17ème kil, de manière assez forte, mais ça tient. Les trois derniers kils sont « urbains » : je me fraye un chemin au milieu de moultes piétons, avec des petits « achtung, bitte ». Le mental devient plus facile à l'approche de l'écurie. Je suis en train de terminer mon premier semi-ironman ! La fin du parcours est magnifique, au bord du lac, et j'aperçois l'arche de l'arrivée 1kil avant la fin. Je vais boucler mon 2ème tour en 1h28, pas terrible. En fait, je pense être redescendu à un rythme de 8k/h, et m'être arrêté au total 8-10min sur les ravitaillements. Cela dit, mon objectif n'était pas de faire un temps, mais de faire la distance, et je savais que les 10 derniers kils allaient être difficiles : c'est la première fois que je fais un semi-marathon, et la deuxième fois que je boucle 20kils en cap !

    Mes souvenirs d'allemand se réveillent lorsque je passe la ligne et que j'entends un « und wir wilkommen der letzte von der medium … ». C'est bon de se sentir accueilli roll eyes ! Il vrai que je n'ai pas eu à enclencher le sprint final pour doubler l'avant-dernier : il était 25min devant moi!

    Bon dernier, donc, mais un semi-iron terminé de manière tout à fait honorable pour mon niveau (aucune marche hors ravits, et des temps corrects jusqu'aux 10kils de la fin) : c'était mon objectif de l'année, et je suis très heureux de l'avoir atteint.

    Merci à Anne, Alain et Henri de m'avoir attendu à l'arrivée, bien bien longtemps après la vôtre : c'était très sympa ! Merci également pour les encouragements reçus sur le parcours (Henri, Anne, PA, Philippe, Joël, et j'en oublie)!

    A+,

    Pierre-Yves.

    PS : si quelqu'un a le détail des temps, je suis preneur pour la natation, n'ayant trouvé que le temps global sur datasport.

  • Bravo à tous, specialement aux neophytes du long! Les splits nat+t1/velo/t2+cap sont sur l’onglet PDF sur datasport. Je met les details online demain!
    a +
    Philip

  • Bravo à tous pour vos perfs, et merci pour vos récits qui nous permettent de bien vivre la course de l'intérieur.

    Malgré la tête décomposée de certain(e)s à l'arrivée du semi-iron wink, cela me donne envie d'en faire un objectif pour l'année prochaine !

    D'ici là, j'aurai le temps de progresser en natation pour éviter de sortir dernier de l'eau roll eyes.

    Espérons que la météo sera aussi clémente à Zug.

     

    Benoit

  • Bon my turn… Mon dernier récit de course doit remonter à 2009…

    Effectivement, arrivée nonchalante avec PY sur le site pour se rendre compte à 7h30 que le départ était à 8h00 et que nous n'avions pas encore récupéré les dossards. Connaissant mon temps de préparation habituel, je deviens un peu nerveux (la prépa sur la zone de change c'est un rituel, si on le bouscule ça va pas…). Et en plus, pas d'échauffement. Et j'ai surtout oublié une chose importante dont je vais payer les conséquences la nuit suivante…

    à 7h55, après m'être rendu compte que j'avais oublié les chaussettes (sur 20 kils c'est mieux d'en mettre) je cours vers la ligne de départ (ben en fait je l'ai eu mon échauffement…) avec la combi qui pendouille. Un gars sympa me ferme la combi alors qu'il reste 15 sec. avant le départ.

    PAN : bon, on discute pas, faut s'y mettre. L'eau est douce et les 500 premiers m se passent sans problèmes sauf que je me rends compte que je ne nage pas droit, je déporte systématiquement vers la gauche (conséquence de mon épaule foutue ?) et ce, malgré un regard vers la bouée toutes les 5 ou 6 brassées. Dommage qu'on ne peut pas voir la trajectoire parce ça doit pas être triste cursing

    Pour le retour, je me guide sur le clocher de Morat qui se trouve être pile poil au dessus de l'arche d'arrivée. A l'arrivé, une poigne solide m'aide à sortir de l'eau. Résultat 43 mn (avec ou sans la transition, je ne sais pas) ce qui n'est pas trop mal même si ça frise avec le fond de classement.

    On enfourche la bête, pas sans s'être chargé de gels et autres compléments, et go pour le plat de résistance.

    ça commence fort avec 15 bonnes minutes de montée. Les jambes sont là alors ça va. Fait assez doux et le parcours est superbe. Les balises font leur boulot. Premier tour à 50 mn. On met un coup dans la pédale pour le 2nd tour. Je me paie même le luxe de doubler Anne au second tour effectué en 45mn. Je vais le payer, c'est sûr. En effet, au 3ème tour la fatigue montre le bout de son nez et s'installe confortablement sur le 4ème où j'ai dû, alors que j'avais fait les 3 premiers que sur le grand plateau, concéder une plaque dans les montées.

    Les 2ème et 3ème tour, à l'arrivée à Morat, on fait du zigzag entre les voitures qui bouchonnent, c'est dangereux et stupide, surtout qu'il n'y a aucun moyen de rester sur une file, tant elles prennent toute la route… Au 4ème tour, juste après l'accident, on nous déroute pour éviter la zone de l'accident, nous voilà partis pour le bout du lac, par le chemin pris pour rejoindre le parking de Muntelier, ce qui rajoute à mn avis 3 ou 4 kils au parcours Grrr scared ! Et en plus, quand j'arrive avec 4 ou 5 autres cyclistes au bout du lac, ON SE TAPE LE PASSAGE A NIVEAU QUI SE FERME !!!!!! On se regarde, on regarde la voie, on prend nos vélos sous le bras et on contourne et traverse la voie longtemps avant que le train passe. Arrivé et fâché en 3h20 sur la zone de change, j'enfile les chaussures (nouvelles) en essayant de les ajuster et je vois arriver Anne et Priska. Bon pas le temps de faire causette, d'autant plus qu'elles sont déjà parties.

    Rétrospectivement, notre détour est bien dérisoire à côté de la souffrance que doit endurer le pauvre gars victime de l'accident, grièvement blessé selon les nouvelles.

    Je les suis à 20 ou 30 m sur 1 ou 2 kils et je croise des toilettes (ça fait une moment qu'il fallait que je fasse une pause pipi). En ressortant, plus de traces de Anne et Priska bien entendu et mes chaussures me rappellent que je n'ai pas mis de chaussettes.

    Premier tour avec une douleur constante aux pieds mais forme ok malgré une incapacité à décoller… ça traine… Premier tour ok mais je me dis que le second va être long. Vers 15 kils au bout de la ligne droite, au ravito, j'enlève une chaussure pour ôter un cailloux, les cloques sont en sang et collent à la chaussure, super… 

    Bon on termine… Je croise sur le chemin, Anne, comme une fusée, de même que Jo, Robert Jaques, qui semble souffrir. Puis PY, avec le sourire. Et finit par arriver sans être trop entamé (6h13)

    Première chose après la ligne d'arrivée : enlever mes chaussures. Anne m'accueille et me félicite (merci !!) mais je mets qques secondes à reprendre mes esprits et j'arrive juste à baragouiner que j'ai mal aux pieds avant de me souvenir des bonnes manières et de la féliciter à mon tour blushing, quel rustre…

    Un moment à discuter puis je vais me changer car il faudra encore attendre PY avec qui je vais rentrer.

    Pas de douleurs résiduelles. Un peu vaseux le soir et le lendemain mais le souvenir cuisant (c'est le cas de le dire) reste le monumental coup de soleil sur la nuque et les épaules (merci la trifct).

    Belle expérience : je me réjouis de l'IM… Mais cette semaine, repos. 

  • Half Ironman Femmes (33 classées)

     20. Stettler Anne      5:52.53 35.12  10. 3:26.52  24. 1:50.48  23.

     24. Grandjean Priska   6:00.00 41.08  22. 3:20.44  20. 1:58.07  27.

    Half Ironman Homnmes (108 classés)

     75. Stauber Joel       5:31.40 33.55  35. 2:58.19  63. 1:59.24  94.

     81. De Pascali Fernando5:36.34 44.00  98. 3:08.41  85. 1:43.53  59.

     91. Besse Pierre-André 5:48.28 36.05  54. 3:12.00  89. 2:00.22  96.

    101. Haeni Henri        6:13.16 43.55  97. 3:21.56 102. 2:07.24 100.

    108. Rollin Pierre-Yves 7:18.02 51.28 113. 3:46.19 111. 2:40.14 108.

    Circuit Olympique Femmes (61 classées)

     49. Jobin Stéphanie    3:18.47 33.39  52. 1:49.40  51.   55.28  46.

    Circuit Olympique Hommes (186 classés)

     54. Ruchti Stéphane    2:29.21 25.31  46. 1:23.59  81.   39.51  47.

    130. Lamard David       2:49.27 35.45 171. 1:26.07 103.   47.33 137.

    167. Gusse Jérémy       3:01.36 30.44 118. 1:40.40 179.   50.12 156.

    Sprint Hommes (123 classés)

     6. Morel Philip        1:11.20 13.07  11.   37.53   1.   20.20  28.

    88. Marmillod Vincent   1:30.48 18.29  83.   50.36 101.   21.42  43.

    Sprint Junior Hommes (12 classés)

     2. Besse Jean-Claude   1:09.02 10.44   2.   39.35   4.   18.43   5.

     3. Besse Daniel        1:09.10 10.41   1.   39.39   5.   18.50   7.

    Sprint Junior Femmes (14 classées)

    11. Grandjean Lisa      1:22.35 12.28  12.   46.35   8.   23.31  11.

     

    Vu que j'ai fait le mini, voici mon mini-récit!

    Départ natation à fond les manettes! Après 200m, je me rend compte que ca fait des plombes que je n'ai pas nagé et ça commence à faire mal! je m'accroche derrière 2 gars, et malheureusement, on s'oriente pas top sur le retour. Je sors avec avec Matthew et Cedric aux alentours de la 20ème place, et grâce à une transition éclair, je prend le bike en 11ème position.

    Un seul mot d'ordre: à fond à fond à fond! Et je …fond littéralement sur les triathlètes qui me précédent! En haut de la montée, je pense être en tête et j'appuie toujours aussi fort sur les pédales. Dans la descente finale (enfin, je croyais!), je vois 2 triathlètes avec des n° de dossards qui font le sprint. Zut, comment je vais les passer et les lâcher dans ce faux-plat? Par chance, je vois un virage à gauche qui nous envoie un gros talus de 300m (sympa les modifs de parcours!)! Virage "couillu" pour prendre un max de vitesse et ensuite sur la plaque à 40km/h pour être sûr que même l'idée d'essayer de me suivre ne leur traverse pas l'espritbig grin! Pas de chance 2km plus loin dans le rondpoint où je suis arrêté à cause d'une voiture "paniquée", à l'arrêt au milieu du giratoire! Et pour couronner le tout, dans la section des cônes, je suis derrière un concurent qui fait le long et pas possible de le dépasser à cause des voitures! Il va sans dire que les 2 poursuivants ont recollé et il a fallu la (nouvelle) dernière descente hyperdangereuse dans le village de Morat (c'est presque criminel de nous envoyer par là!) pour les décrocher! Je me suis fait une belle frayeur en blocant l'arrière et en derapant sur 5m avec la paraculaire! Je pose le vélo en 2ème position, avec le meilleur temps vélo à la clé.

    Dès le départ càp, j'essaie de continuer à fond, mais là, je fais de ne pas avoir couru depuis 3 semaines ainsi que la fatigue musculaire de Lanza se fait sentir. Ce sera donc à VMA (Vitesse Maximale Alaramasse;-) Qqs avions me passent sans que je ne puisse réagir et je franchis la ligne en 6ème position (4ème dans ma catégorie), bien content tout de même de ma course!

    Intéressant néanmoins de voir que je perd plus de temps en natation sur Jean-Claude et Daniel (env. 2min30) qu'en càp (1m30). Heureusement qu'il me reste le vélo pour limiter la cassetongue!

    (pas si "mini" le récit à la relecture!)

    a+

    Philip

    [hr]

    "Henri" wrote:

    En effet, au 3ème tour la fatigue montre le bout de son nez et s'installe confortablement sur le 4ème où j'ai dû, alors que j'avais fait les 3 premiers que sur le grand plateau, concéder une plaque dans les montées.

    hein? en faisant le sprint et n'ayant qu'uen seule fois la longue montée à faire, je l'ai fait sur la petite plaque (39×21, en n'ayant qu'une seule courinne de "marge") à mouliner! C'est un truc à se flinguer les jambes!

    Bonne recup'

  • "Henri" wrote:

    Au 4ème tour, juste après l'accident, on nous déroute pour éviter la zone de l'accident, nous voilà partis pour le bout du lac, par le chemin pris pour rejoindre le parking de Muntelier, ce qui rajoute à mn avis 3 ou 4 kils au parcours Grrr scared

    j'avais pris le Garmin pour le tour à vélo : et notre petit détour a rajouté 3.9 km cursing

  • Malgré la tête décomposée de certain(e)s à l'arrivée du semi-iron wink, cela me donne envie d'en faire un objectif pour l'année prochaine !

    Je ne me sens pas visée tiens tongue

    Les photos sont en lignes, par contre certaines prisent à l'horizontale sont toute ratatinée..question de format j'imagine?!

    Phil, désolée Alain t'a loupé, bon aussi tu n'as fait "qu'un" tour et sûrement trop vite pour lui!!!

    Henri, pareil pour moi, oublié de mentionner les coups de soleil! Jo je croie que tu as bien fait d'opter pour le sous-maillot!

    Et Marie….je te rejoins au coup de soleil des ptits trous de la trifonction thumb up

  • Cool les photos thumb up

    Et je confirme les jolis petits trous du maillots … et quelques belles plaques dans le dos cursing

    Pour résumer mon tri, je dirai que d'avoir 3000 mètres au compteur n'a pas servi à grand chose. J'espère que c'était les restes de la fatigue du TDFO et que cela tournera à Zug.

    Alors vivement Zug et voir toutes ces fusées me passer big grin

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