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Début janvier 2015, je m'inscris pour l'Embrunman sans trop y réfléchir (j'avais survécu en 2011 alors facile de remettre ça !).
La préparation vélo c'est bien passée, beaucoup de kil au compteur. Mais ce printemps les ennuis se succèdent pour la course à pied. Presque aucune sortie vraiment longue. Un dernier ennui 10 jours avant la course, un muscle tiré dans la cuisse en faisant une dernière accel !
Jeudi départ pour Embrun avec Gianna. Vendredi Gianna file en vélo vers le col d'Agnel pendant que moi je dépose mon vélo à Embrun. A peine quitté la zone de change et un déluge s'abat sur la ville, le vent fait tout tomber, les organisateurs mettent les vélos couchés sur le flanc au milieu des allées. Ca sera sympa demain matin à 4h pour tout remettre en place !
Samedi 4h15 entrée dans la zone de change. Tout est trempé mais j'ai vite fait de remettre de l'ordre. La préparation ira très vite. 5h50 départ des féminines (cette année elles font elles-aussi l'Embrunman
). En tout deux rangées sur la ligne de départ. 6h00 départ des hommes, là on remplit toute la zone de départ, 1200 personnes. Il fait nuit noire et on se guide comme on peut avec les pieds de celui de devant. Deuxième tour, le jour se lève, nuages et brouillard bas !Transition vélo, plutot merdique et je roule sur la petite boucle de 40km vers St Apolinaire. Je croise deux concurrents accidentés en route. Brouillard persistant sur le haut du parcours. Puis c'est la grande boucle vers l'Isoard (altitude 2361m). Pluie fine dès Guillestre. Arrivée au col juste après le midi. Repas frugal, avec ma petite femme qui elle-aussi est montée à vélo avec une bonne heure d'avance sur moi (elle s'est épargné la petite boucle). Je glisse un journal sous mon maillot pour la descente vers Briançon. C'est le déluge, ils ont ouvert les vannes ! Dès Briançon fort vent de face pour bien nous accompagner. Montée de Pallon (pour ceux qui connaissent c'est la côte de Burre mais en un peu plus long). Toujours sous le déluge. Réottier, tous doivent mettre pied à terre pour traverser un petit pont qui s'est écroulé sous les intempéries des jours passés. Reste plus que la montée sur Chalvet: des nids de poules et du gravillon partout. Je pose le vélo avec un peu de retard sur le programme.
Course à pied, là ça se complique vraiment. Le manque de prépa se fait sentir, mais j'irai au bout. DNF is not an option ! Gianna profite de faire le tour en vélo pour m'encourager. Elle prend garde à ne pas m'accompagner trop, les arbitres sont vraiment stricts. Elle mesure tout de même le dénivelé avec sa Garmin: 233m par tour. Ca semble rien, mais promis je les sens dans les jambes. Arrivée de nuit, les spectateurs sont vraiment incroyables, il y a toujours foule 6h apès l'arrivée des premiers !
Dimanche, retour tranquille et nettoyage des vélos. Il y a de la boue partout. Ma roue avant a même de la peine à tourner ! Une révision va s'imposer. Embrun c'est vraiment un ironman d'un autre type.
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