Forum › Récits de courses › IM Zürich Judith
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27/07/2014 à 10:20
Depuis ce matin je suis la progression de Judith à l'IM sur l'ordinateur
Voici le lien http://www.ironman.com/fr-fr/triathlon/events/emea/ironman/switzerland/r%C3%A9sultats.aspx#axzz38V0bp5Fv
Natation:
Total 3.9 km 1:13:36 1:13:36 1:53/100m 15 (Kat) 738 (Overall) 69 (Femme Overall) En vélo elle progresse toujours plus vite!
Elle va bientôt arriver à 140 km
Allez Judith, on pense très fort à toi!!!
Bisous
Judith a fini le vélo et a gagné 2 places au classement de sa catégorie!
Total 180 km 5:34:51 6:53:12 32.25 km/h 13 663 46 Force Judith, on t'encourage pour le marathon!!
Voilà Judith a fini!!!
Total 42.4 km 4:12:28 11:09:34 5:57/km 14 678 51 BRAVO Judith, Félicitations!!!!
Récupère bien et tu nous raconteras ton IM à l'occasion.
Bisous
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29/07/2014 à 06:19
Merci beaucoup Gianna! Beaucoup de plaisir, des moments de super sensations, d'autres un peu plus durs, et des supporters de choc tout le long!
Promis, un récit de course suivra bientôt!
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30/07/2014 à 11:43
Bravo Judith … et si j'ai bein regardé l'historique des Iron, tu égalises ton record
Récupère bien ! Avec ces journée automnales c'est l'idéal
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31/07/2014 à 07:57
Bravo Judith… on attend le recit
….et bon repos
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05/08/2014 à 08:48
Re Bravo Judith et merci d'être venue à l'Alpe avec ton papa!
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07/08/2014 à 07:34
Merci merci bcp! Oui Stéphane, record battu d'une seconde…difficile d'être plus régulière;-))) Je rentre de vacances, et récit pour ces prochains jours, promis!
Bravo à toi Julio! Et bonne prépa Matteo, c'est ton tour maintenant;-))
Gianna tu pourrais nous faire un récit de ta reconvalescence à l'occasion;-)
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11/08/2014 à 07:46
Après une préparation très sympathique avec différents Rushtistes, marquée par une magnifique semaine en Andalousie, plein de bons moments, une première fondue dans le vent à Lutry, quelques sorties vélo sous une grosse pluie, et un mois de juillet à me dire « ce qu’il y a de positif, dans cet été pourri, c’est qu’on est sûrs de porter les combi à Zurich », je pars de Lausanne avec Kaizad sous un temps à peu près sec pour assister à un véritable déluge samedi. Et dire qu’ils annonçaient des conditions « parfaites » (25 degrés, sec, soleil voilé) en début de semaine ! Pas grave, nous passons une après-midi tranquille ponctuée des formalités d’avant-course. Ma sœur et mes parents nous rejoignent un peu plus tard, juste avant que j’aille installer mon vélo et les fameux sacs bleu et rouge. Après avoir recouvert mon vélo avec la belle bâche Powerbar jaune, je décide de ne mettre mes chaussures de vélo et de course à pied dans les sacs que le lendemain…a priori ces sacs ont l’air étanche, mais vu qu’ils vont passer toute la nuit sous une pluie battante…faudra juste penser à les remettre le lendemain ! Ensuite petit souper sympathique, puis extinction des feux à 22h15. Je me dis que peu importe le temps, ça va être une super journée et passe une très bonne nuit.
Après un bon ptit déj à 4h, départ pour la zone de transition dans la nuit, et toujours sous la pluie. Pas grave, il ne fait pas froid ! Faudra juste faire attention dans les descentes, me dis-je. J’arrive au parc bien à l’avance (si si ça m’arrive !), range et prépare mes affaires, puis suis prête à prendre le départ à 6h déjà. Après un passage pipi qui aura duré 35 minutes (que des hommes dans la file en plus !), je file au départ, tombe sur Kaizad et ma famille, mini selfie rapidos, puis je retrouve ma vague. Un gentil Ecossais me remontre les bouées, et c’est parti. Je pense à ces photos de départs d’Ironman et je réalise que je suis en plein dedans…ça fait bizarre, mais il est trop tard pour paniquer ! Etonnamment, ce départ se passe plutôt bien au niveau des coups et de la place que j’ai pour nager. Je me concentre davantage les coups potentiels que sur mes sensations à proprement parler, mais j’avance… une, deux, trois bouées, et c’est déjà la sortie à l’australienne. Mentalement cette partie natation passe vite. Je repars, me sens un peu seule sur la dernière ligne droite et ai l’impression de perdre du terrain, mais bon, on ne va pas s’énerver, la course est encore longue et je suis contente de ne pas avoir eu de moments difficiles ou d’avoir pris des coups. Youpiie, on peut passer au vélo ! Tellement contente que j’en oublie mes lunettes dans mon sac bleu et m’en rends compte après 20-30 mètres de course vers mon vélo. Grrrr, je retourne en arrière et espère retrouver mon sac ! Coup de chance, le premier que je prends porte mon numéro. Je récupère mes lunettes, cours vers mon vélo et c’est parti. J’ai finalement décidé de juste prendre mes manches et pas de gilet. J’espère que je ne le regretterai pas… A peine ai-je le temps de commencer à réfléchir aux 180km qui m’attendent qu’un gars se ramasse des gros cônes de travaux et chute méchamment…j’arrive tout juste à l’éviter. Voilà qui me confirme qu’il faudra être prudent pendant la course. Un peu de vent de face sur les 30 premiers kils complètement plats, et un revêtement vraiment pas digne d’une Goldküste. Tout va bien mais je me réjouis d’arriver dans le vallonné et de voir mes supporters. Première mini bosse après 40km et premières gouttes de pluie, et première impression mes jambes tournent plutôt bien aujourd’hui ! Je ne m’enflamme pas et continue à un bon rythme. Je pense à tous ceux qui me disaient que le parcours était casse-patte, c’est tout à fait ça ! Dans l’un des énièmes faux plats montants, un concurrent me dit « Hey salü Judith ! ». Je crois un instant reconnaître Rodolphe, mais me dis très vite qu’il y a peu de chances que je croise Rodolphe en train de me parler en suisse-allemand sur un Ironman en ce dimanche matin ! En fait le Thomas en question a juste dû bien aimer ma guidoline violette, ou alors le orange Rushteam, et devait être en train de s’ennuyer grave car il commence à me faire la causette au sujet du parcours et me demande si ça va finir par arrêter de grimper… euh comment te dire cher inconnu, le pire (the Beast et la montée sur Forch) est encore à venir… En attendant, il faut se concentrer sur les trottoirs et nombreux virages à prendre dans tous ces villages… Peu avant la grosse montée en question, en fin de descente, je crois voir un gros obstacle en travers de la route. Attention, tronc ou tuyau sur la chaussée ! Ni une ni deux, je me dis que je vais éviter une chute potentielle en passant à côté… Juste après, un Allemand me dit « Hat nicht gebibst ! ». Zut, quelle tarte, c’était le tapis de chronométrage !!! Je freine, remonte 80-100 mètres, déclippe pendant que les concurrents arrivent à 60km/h en fin de descente, et repasse sur le tapis dès que c’est possible. Quelle idée de génie, franchement !! Je ne m’énerve pas longtemps, me dis que ça m’a fait une mini pause juste avant ces 3km de gros lacets. Je monte bien, dépasse du monde sans forcer, croise enfin une femme (au total, j’en aurai croisées 2-3 sur tout le vélo), et suis ravie de voir Kaizad et mon papa avec leurs sympathiques banderoles. Ensuite petite descente et gros faux plat montant interminable. A mi-chemin, Cendrine, Phil et Anton m’attendent sous un abri de bus, en combi pluie intégrale ou presque (c’est ce que je crois voir en passant en tous cas…). C’est vrai qu’il pleut toujours. Par moments j’ai un peu froid mais dans l’ensemble ça va. Descente impressionnante sur Küsnacht (Phil me dira plus tard que je n’ai perdu qu’une 1’30 sur certaines pros au 70e km, mais ensuite 4min dans la descente…oui c’est vrai que j’ai traîné !), puis 15km de plat jusqu’au Heartbreak Hill. Ça ne vaut pas le Solarberg de Roth, mais la masse de spectateurs sur la dernière partie de l’ascension me donne quand même la chair de poule. Passage sur la ligne avec une minute d’avance sur les pronostics de Phil (2h44 au lieu de 2h45) et c’est parti pour la deuxième boucle.
Heureusement il a arrêté de pleuvoir, mais je garde mes manches. Je me dis que le plat jusqu’à Rapperswil va être long, mais heureusement je tombe sur ma sœur et ma maman qui font du bruit avec leurs boîtes de conserve…mythiques ! Peu après de nouveau Kaizad et mon papa. Et en fait ce long bout passe très bien car j’ai toujours quelqu’un en point de mire à dépasser, ou alors je me fais dépasser sans me faire larguer, donc une nouvelle personne en ligne de mire. Je veille à ne pas être en surrégime, mais ça a l’air d’aller. Un peu plus loin, je reçois même quelques bravos de concurrents au passage, mais qu’ils sont gentils ! Avec tout ça, la partie vallonnée arrive assez rapidement. Km 120, 130…plus que 50 km jusqu’à l’arrivée, enfin, jusqu’à la transition ! Jusqu’aux lacets ça va plutôt bien, rien à signaler, je vois régulièrement les mêmes concurrents, et même une fille, qui finit par me lâcher avec son méga vélo supersonique rose. Je me concentre sur mon rythme, relance dans les petites montées, continue de penser à tout dans les descentes. Je retrouve tous mes supporters dans les gros lacets, ça fait plaisir ! Il me semble que je monte moins bien qu’au premier tour…c’est sûrement normal, mais j’ai quand même l’impression que je commence à fatiguer. Le long faux plat sur Forch me semble aussi bien plus long qu’au premier tour. Je pense à bien m’alimenter, mais appréhende la réaction de mes jambes pour la course à pied …voudront-elles bien me porter ??? Après une mini frayeur à cause d’une voiture qui nous dépasse en s’arrête sec en bas de la descente à la fin d’un tunnel, le plat en direction Heartbreak Hill ne se passe pas trop mal. J’ai l’impression de ne plus trop avancer, mais le compteur continue d’indiquer 35-36, et quand je me fais dépasser j’ai encore plus l’impression de ne pas avancer, mais en fait personne ne s’échappe vraiment, je les vois tous devant moi. Donc restons positifs ! Après avoir vu Saskia et Bruno pour la première fois sur le plat, je retrouve l’intégralité ou presque de mes supporters dans la dernière grosse difficulté du parcours. C’est quand même bien raide ce dernier bout ! Quelques minutes plus tard, youpiiie, je pose le vélo ! Dernière heure de vélo un peu pénible, mais le chrono indique juste en dessous de 5h35, donc on ne va pas se plaindre. Surprise, contrairement à ce qui se fait à Roth, il faut trouver sa place et parquer son vélo soi-même ! Pas de souci, on devrait y arriver Mes jambes acceptent de courir jusqu’à la tente, mais ensuite ? Surprise encore, elles vont bien ! Le triathlon est un sport bien mystérieux quand même…parfois on fait un mini enchaînement après 100km de vélo en peloton, et on a l’impression d’avoir les muscles complètement atrophiés, parfois on roule seul pendant 180km et ne sait pas à quoi s’attendre, et ça repart de plus belle !
Encore toute étonnée de cette bonne surprise que m’ont réservée mes jambes, je m’élance sur les premiers kilomètres. Je n’ai pas l’impression d’aller spécialement vite, mais un coup d’œil à ma montre me dit qu’il faut un peu ralentir. Après quelques kilomètres, je ressens quelques tensions dans la cuisse droite que j’ai parfois senties en transition à l’entraînement. Rien de bien douloureux, mais c’est gênant. J’essaie plutôt de me dire que je ne ressens pas mon tendon qui m’a fait bien souffrir ces dernières semaines. Le miracle du tape rouge peut-être ? Quoi qu’il en soit, je m’applique à trouver un bon rythme, m’hydrater, et sourire à mes supporters. Je les retrouve tous régulièrement, y compris Nath qui me fait la chouette surprise d’être là avec Arnaud. A la fin du premier de 4 tours, je sens que ça va être dur. J’ai un rythme, mais je sens que je suis au ralenti. Je vois des toilettes, tiens pourquoi pas un ptit pipi. Le fait de m’asseoir quelques secondes a dû me faire un bien fou, car je repars avec des jambes fraîches (ou presque !). L’effet est de courte durée. Confirmation au km 12-13, je commence à ralentir encore plus. J’arrive à ne pas marcher entre les ravitos, et à ne pas marcher trop longtemps quand je m’arrête aux ravitos, mais tout cela devient bien pénible. Je n’ai pas de douleur particulière, ni à l’estomac, ni aux jambes, ni au tendon, je commence juste à me sentir sérieusement vide. Je ne sais pas si c’est mieux de pouvoir se concentrer sur une douleur particulière ou non…là je cherche à positiver, mais avec le moteur à court de carburant, difficile ! Phil, Anton et Cendrine m’accompagnent régulièrement, Phil me dit que tout est dans la tête (Oui tout à fait d’accord, mais quand y a plus y a plus !). Donc ce deuxième tour passe lentement, je pense à ce que j’ai souvent entendu, à savoir qu’on peut commencer très vite à perdre énormément de temps sur le marathon quand ça ne va plus…Je visais autour des 4h, ou alors autour de mon temps de Roth (4h11), mais là je me dis que je me contenterais aussi bien de 4h20, 30, 40, 50 s’il le faut…l’essentiel est de surmonter ce passage à vide ! En même temps j’avance quand même, je n’ai pas de crampes, qui sait, ça va peut-être revenir comme par miracle ? Faut bien positiver… à la fin du 2è tour je me dis que « l’effet toilettes » pourrait peut-être se répéter, et vais m’asseoir quelques secondes. Je repars, pas d’effet positif cette fois…bon ben ça va vraiment être long ces deux derniers tours. Aux alentours du 23è kil, je marche un peu plus longtemps à un ravito, et ingurgite coca, orange, bonbons Powerbar, 2 sucres de raisin, un gel à la noix de coco, le tout en quelques secondes …bravo ma fille, l’estomac était la seule chose qui allait encore bien, et ben là c’est raté, tu as tout fichu en l’air. Je retombe sur Phil, hésite à lui dire que j’ai marché beaucoup et trop mangé, on court un bout, puis je retrouve Anton, reçois mon troisième élastique, et là, miracle, je commence à me sentir nettement mieux !! Mes jambes se libèrent, et je me sens d’aplomb. Je retrouve un bon rythme, et sens que ce ne sera pas que passager. Cette suite de troisième tour passe vite, je retrouve régulièrement mes supporters, dépasse pas mal de monde (difficile à dire qui on dépasse, certains sont dans leur premier tour…). Je continue de m’arrêter à certains ravitos, mais entre deux ça déménage, comme me dit Phil au passage. Fin du troisième tour, même plus envie de freiner (bon d’accord, n’exagérons rien) pour aller m’asseoir un petit moment aux toilettes, j’ai hâte d’affronter ce dernier tour. Je me dis que si j’arrive à continuer comme ça, je vais peut-être même réussir à « réparer » les dégâts et quand même m’approcher des 4h15 pour le marathon, ou dans les 11h15 au total. Le début du quatrième tour passe très bien, je repasse au stand chouchous et reçois mon dernier élastique. Donc ça fait un tour que je tourne à nouveau bien, youpiie, allez, encore 7-8 km, il faut tenir ! Un aller-retour sur les quais, revoir mes supporters une dernière fois, ça me fait plaisir de voir qu’ils ont l’air rassuré de me voir moins « à la rue ». A 2 km de la fin, je commence quand même à être de nouveau fatiguée, mais n’y pense pas. Je pense plutôt à d’autres fins de course où j’ai bien tenu, et me motive. Soudain je réalise qu’il me reste deux petits virages, 200-300m en tout, et j’en termine ! Je ne pense même plus au chrono, mais me dis qu’avec ces super 15 derniers kils, j’ai fait mon max et peu importe… Je dépasse encore quelqu’un 60 mètres avant l’arrivée, sprinter est un bien grand mot, mais disons que j’accélère encore un peu le pas tout en commençant à réaliser que je termine…quel bonheur ! Contrairement à d’autres courses, on n’est pas à bout de souffle, pas besoin de s’asseoir, en même temps quand même l’impression d’avoir tout donné. On me donne une couverture en alu, je reprends un peu mes esprits et là je vois que, contrairement à Roth, on peut aller retrouver ses supporters immédiatement. J’emmène deux bières (sans alcool) et ni une ni deux (seules les bières m’empêchaient de marcher plus vite )) je vais à leur rencontre. Avec toutes ces émotions je n’ai toujours pas réfléchi à mon temps, je sais que les 11h étaient hors de portée depuis bien longtemps, mais ai-je fait 11h10-12-15 ? Par là je pense. Quelle n’est pas ma surprise d’apprendre que j’ai amélioré mon temps d’une seconde, donc 11 :09’34 ! Au vu de mon passage à vide, et de ma satisfaction niveau vélo, n’importe quoi (ou presque) m’aurait convenu, mais ça me fait quand même bien plaisir. Après ces retrouvailles je file sous la douche chaude, non sans avoir avalé un super hamburger dans la cantine gratuite pour les athlètes, et après avoir chipé quelques frites chez quelques inconnus en y allant !
Bilan : je retiens un super weekend plein d’émotions et une journée de course qui a passé très vite ! En comparaison avec Roth, natation et transitions moins « confortables » (départ en masse, vélo à reposer soi-même, etc.), vélo nettement plus difficile mais plus varié et « divertissant » (besoin de se concentrer sur davantage de risques qu’à Roth, difficultés du parcours à gérer, etc.), et moins de spectateurs, course à pied pas forcément facile pour la tête car plein de mini-boucles, mini aller-retours, mais beaucoup de spectateurs sur toute la boucle ou presque, donc très sympa et plus animé qu’à Roth. Niveau performance je suis contente – même si j’aurais pu gagner du temps en n’oubliant pas mes lunettes et n’évitant pas le tapis chrono… Mais peut-être que c’est ça la beauté du triathlon aussi : la course parfaite n’existe pas !! Enfin, je retiendrai surtout le super soutien de mes supporters qui sont venus exprès à Zurich : Saskia, Nath, Cendrine, Phil, Anton, Arnaud, Bruno. Sans vous ça aurait été bien plus difficile et moins amusant ! Un énorme merci aussi à Phil pour les plans d’entraînement, les conseils et la compagnie ces derniers mois. Merci à PA pour tous les entraînements de natation ! Et, last but not least, merci du fond du cœur à Kaizad, mes parents et ma sœur pour leur soutien précieux et infaillible tout le week-end et surtout toute l’année ! Je ne me serais même pas inscrite si je n’avais pas su que je pourrais compter sur vous à tout moment !
A l’année prochaine…
PS. Bravo à tous ceux qui sont capables de poster des récits de course dans les 36 heures après leur arrivée…encore un point où je peux m’améliorer !
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