Forum › Récits de courses › iron klagenfurt
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05/07/2009 à 18:55
11h56’47”
recit de course demain ou mardi -
06/07/2009 à 06:34
4 partants, 4 finishers.
Bravo à tous, je ne poste pas les temps, mais à voir les résultats il doit y avoir de belles histoires à raconter…
Repos maintenant.
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06/07/2009 à 19:42
Alors je me lance:
Jeudi: Le voyage par Munich fur assez long, mais on a finit par arriver à Klagenfurt, une petite ville au bord d’un lac qui ressemble à celui de Thoune.
Vendredi: check-in et visite de l’expo, j’en profite pour m’acheter une nouvelle combi de natation. Ensuite c’est revue du parcours vélo: 90km en voiture juste pour se rendre compte de la difficulté: ça tourne sans arrêt et il y a deux très belles montées, dont une de 3km avec une pente jusqu’à 11% (en tout cas selon Phil, notre Pierre Tchernia de service). La fin est tout en descente, j’adore!
Samedi: Dépôt des vélos et retour à pied le long du parcours du marathon, le long d’un canal assez sympa, ensuite repos.
Dimanche: levé à 4h15, déj. à 4h30, départ en natation à 7h00. Le départ devait être dans l’eau, en fait tout le monde s’élance de la plage et je manque de réaction, Je dois remonter un groupe assez lent devant moi et je me prends un pied dans le nez, ça fait mal mais il faut continuer. La fin de la nage est dans un canal étroit de 600m de long: sortie de l’eau en 1h03.
Départ vélo le long du lac, assez vallonné. Je prends un bon rythme et la grande montée se passe plutôt bien, elle me semble moins difficile qu’en voiture ! Vers la fin du premier tour Xavier me dépasse, mais je remarque qu’il peine déjà dans les petites bosses. Il va souffrir ! Deuxième boucle, je passe Xavier dans une côte et je ne le reverrai plus en vélo. Le deuxième passage sur la grande bosse est rude mais je pense que tout le monde va souffrir ! Fin du vélo en 5h40, jamais roulé aussi vite! Comme quoi les impressions en reconnaissance ça peut tromper!
Le marathon: j’arrive à prendre un bon rythme 9-10km/h que je tiendrai toute la course. Au 2ème kil je croise Phil qui souffre visiblement, c’est à peine s’il court ! Il a 6km d’avance sur moi, il en conservera 1,5 à l’arrivée. Ensuite je croise Marie avec 2km de retard. Elle fera une très belle course, constante et régulière elle aussi pour terminer en 11h56 soit une énorme perf pour son premier iron (sous les 12h c’est impressionnant, bravo à notre première ironlady). Xavier lui paie son départ fusée en vélo, c’est long un marathon dans ces conditions. Au final je fais ma course en 4h37. Temps final 11h35, je passe enfin sous le 12h ! HEUREUX.
Lundi retour avec 10h de voiture, et ce soir: repos. Rendez-vous mercredi au dernier stroke and stride pour d’autres anecdotes ! -
06/07/2009 à 21:20
J’ai oublié de faire un peu de réclame pour cette belle épreuve qu’est l’ironman:
Il en existe un gratuit, chez nous à Lausanne: L’IRONLEMAN le 15 Aout 2009.Inscriptions sur :
http://www.ironleman.ch/Lisez le récit ci-dessus et faites comme moi, je viens de m’inscrire sur cette distance mythique !
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07/07/2009 à 07:23
alros pour moi ça a éte 1 depart vendredi avec toute la famille (mes 2 freres et mes parents) arrivé le soir je rejoins les garçons pour la pasta party et le stress ne fait qu’augementer !
samedi : dossard + poser le vélo le stress ne fait que monté mais je me sens en forme
dimanche lever 4h30 (bizarement j’ai supe bien dormis) pars ocntre j’arrive pas a manger et je suis au toilette toutes les 5 min. je retrouve les gas sur la plage, philip et xa on l’air + stresser que moi !
départ tranquil mais dans 1 bon rythme, seul ic’ 100 mètre de nat ou j’ai la tete qui tourne et l’impression que je vais m’évanouir, ça promet mais ça passe résultat je sort en 1 h 09. transition + ou – bonne j’ai juste du mal à rnager ma combi
départ vélo, il y a plein de spectateur je trouve qd meme toute ma famille et part vite mais pour 1 x je pense a boire et manger ! Xa me double assez vite, je suis d’ailleurs étonner de le voir derrière et je pense qu’il part trop fort mais bon ! apres 3 h j’ai mal au ventre et j’ai dejà + envis de manger de power gel/bar mais bon je me force. je finis en 5 h 50 ce qui est pas mal.
départ marathon, ma maman stress car elle sait que ça va etre dure pour moi ! je part tranquille, croise Philip qui n’as meme pas la force de sourire, il est mal. Arno (mon gd frère) m’annonce a – de 5 min de xa et a 15 min de PA. je continus a courir et a prendre tout les ravito. je coirse PA en forme. et pense a 1 chose, vivement le 2iem tour que je me rapproche du but ! Arno cour 1 peu avec moi, ça fait du bien de pouvoir parler ! et puis il me dit tout ceux qui m’encourage a distance ça fait plaisir ! 12 ieme kil je croise Philip de + en + mal, PA et enfin xa avec slt 1 kil d’avance. je le rattrape 10 min + tard et marche 1 peu avec lui (interdiction d’abandonner mais ça va aller on sera finisher ce soir) puis c’est repartis ! ça commence a etre dur mais je m’interdis de marcher avant le km 28. la photo de Tom (le 2ieme frère) qui marche 1 km avec moi. j’ai mal partout mais je ne veux + marcher car après c’est trop dur de recourir. je suis repartis, il me reste 1 h 10 pour 10 km tout est possible !
je croise philip qui souris a nouvo il ne lui reste + bcp de kil et PA, heureux aussi. mon père me suis en vélo j’en peu vraiment plus mais j’arrive a mettre 1 pied devant l’autre. au km 37 il me reste 31 min pour finir. j’y crois encore meme si je pesne que ca va etre dur car je cours en + de 7 min au kil. je croise 1 dernière x Xa qui est mal, 1 dernier ravito ou je m’arrose juste et puis j’accelère.
je suis vraiment mal mais au 41 km j’ai 4 min d’avance, j’accelere encore et finit en sprint.
le vrai bonheur, tout le monde aplaudi j’ai l’impression d’etre championne du monde ! je m’ecroule après l’arrivé PA est là c’est super !
la tente pour aller manger, encore 1 x merci PA pour etre aller me chercher a manger et a boire car je ne pouvais + marcher. on voit l’arrivé de Xa sur ecran, tout le monde a finis c’est l’essentiel !
mon meilleur mnt : le demi tour à vélo, je sais pas combien de personnes sont la pour nous encourager mais on a l’impression qu’ils ne sont la que pour toi ! en + j’ai 1 prenom facile donc je suis tout le long encourager
mon pir mnt : l’arrivé ! c’est déjà finis je suis pas encore consciente que je viens de finir 1 iron !
PS il y a plein de fote je sais c’est encore pir que d’ab mais je suis vraiment fatiguer !
a biento au entrainement, peut etre mercredi mais juste pour vous accompagner !
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07/07/2009 à 10:32
Marie, pour une fois on te pardonne les fautes d’orthographe. Mais prions pour qu’elles ne soient pas proportionnelles aux souffrances endurées, car sinon ça promet pour les articles de Xavier et Phil !!
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08/07/2009 à 23:24
Jour J, jour “sans”… Et j’ai pourtant essayé de faire avec.
Allez, on va faire “comme si”. Le mental fait beaucoup sur longue distance, mais passé un certain point, ça ne suffit pas. Et si on peut toujours faire illusion en natation et sur le vélo, en course à pied, le jour “sans” ne pardonne pas.
Mes pires galères, je les avaient vécues à Nice en 2001 et à Zurich en 2006; Klagenfurt 2009 restera en pole position pour encore longtemps. Un Ironman, ça ne s’abandonne pas; Finisher, qu’importe le temps!
Dimanche 5 juillet, Ironman Austria. Ca fait des mois que je n’ai que cette date en tête. Réveil à 4h30. Je me force à manger mes céréales, je n’ai pas faim. Dans la voiture pour aller au départ, j’ai chaud, froid, je sais pas… on va mettre ça sur le compte du stress et ça ira mieux une fois la course partie. Xavier et PA ont l’air détendus, Marie est über-stress
. Sur la plage, une ambiance du tonnerre, et quand les hauts-parleurs débitent à plein tube “The Final Coundown”, ça donne vraiment envie de chialer!
7h, 2’800 triathlètes s’élancent comme des fous furieux lors de ce mass-start dans les eaux du Wörtersee. C’est la guerre. Pendant tout le premier kil, c’est impossible de faire quoi que ce soit. Serré à gauche comme à droite, devant comme derrière. Rester zen. Au demi tour, après 2000m, j’ai les muscles des bras explosés, impossible de nager souple, de glisser; je force un peu avant la nouvelle baston à l’entrée du canal qui réduit la largeur de 100m à 10m… 800m plus loin, je sort de l’eau en 1h02 (332ème), mais complétement détruit.
La boucle vélo commence par un bord du lac d’une quinzaine de kils, très légèrement valonné. Vitesse de croisière stabilisée: pilote automatique sur 38km/h; je sens tout suite que ça ne va pas être possible: après 15 min, j’ai les cuisses en béton! J’ai plein de monde qui me passe et ça me perturbe un peu, pourtant je suis dans l’allure cible. Première petite bosse, j’use déja mon 39×23. A la reco, je m’étais dit qu’au premier tour, ça devrait passer sur la plaque… Vers le 60ème kils, le Rupertiberg: un talus de 3 kils avec des passages à 11%. J’ai l’impression de trainer ma disc wheel comme une âme en peine. Heureusement, vu le monde, on se croierait dans un col du Tour de France. Je suis HS au sommet de la bosse et je profite de la descente sur Klagenfurt pour récupérer un peu (l’avantage de ce parcours c’est qu’on fait 15 kils de legere descente après 3 kils raides!). Passage au semi sur les bases de 4h50 aux alentours de la 150ème place. C’est bien, mais mes douleurs musculaires aux quadriceps et au dos, ainsi que mes dépenses d’énergie pour maintenir ce rythme m’inquietent un peu… 2ème tour vélo un peu plus tranquille, et bonjour les défilés de pelotons composés de triathlètes qui croient participer à une cyclosportive. C’est pas parce que je suis mal que je vais drafter! 10m derrière le groupe, et à chaque coup de cul, je ralentis le rythme car incapable d’appuyer sur les pédales, et c’est reparti avec le peloton suivant qui dépasse…et ainsi de suite! Dégoûté! Dans le Rupertiberg, j’ai bien cru que devrais faire un bout à pied! J’ai mal à tous mes muscles et j’ai hyperchaud! Je fais toute la descente finale quasiment en roue libre pour aborder la càp dans un état acceptable, mais rien n’y fait, j’ai mal partout! 30 min de plus pour la 2ème boucle! 5h06 tout de meme (349ème temps vélo), en grande partie grâce à la configuration favorable du parcours (mais j’ai tout de même 179.5km au compteur). 303ème avant d’aborder la càp. Je suis toujours sur mon “plan de route” pour faire 10h, mais pas dans l’état de fraicheur escompté!
Je descend du vélo, et là, impossible de courir, quadriceps durs comme du béton, je dois marcher à côte de mon vélo pour le poser dans son box! Ca ne m’était jamais arrivé; même en faisant des sorties de 5-6h à fond, je suis tjs capable d’enchainer la moindre! Allez, ca va passer, on va essayer de claquer ce marathon en 3h50 et on n’en parle plus! Transition avec creme solaire et départ hyper-douloureux pour 42 kils à pied! Les 3 premiers kils en 5’30 de moy., je sens que j’en peux plus… Je marche un peu au ravito et continue à courir à 6 min/kil jusqu’au 6ème kil, et là, c’est le mental qui flanche. Trop mal aux jambes pour continuer. “Plus que” 36 kilomètres à courir sous ce soleil de plomb. Je ne vois pas d’issues possibles. Trotte, marche, trotte, marche, en fonction du public et des ravitos. Il y a un moment où le temps final importe peu. Que je fasse 10, 11 ou 12h, je m’en fous, j’ai juste envie de franchir la ligne. C’est long un marathon à ce rythme: 5h09 exactement. Et encore, j’aurai sans doute fais qqs minutes de plus si P-A ne m’avait pas “forcé” à courir (sinon il me serait revenu dessus!
).
Passage de la ligne, je suis mal. J’ai chaud, froid, je sais pas… Ca continue encore la nuit et le lendemain, avec ce mal de dos et à tous les muscles. Pas de chance, c’est bien le virus qu’Agnieszka à subi pendant 3 jours de jeudi à samedi… Depuis aujourd’hui c’est la pleine forme à nouveau!
Vraiment dommage. Impossible donc se savoir si la prepa un peu plus “ligth” de cette année aurait porté ses fruits. Et plusieurs de mois d’entraînement pour ne pas être bien le jour J…
Les moments forts pour moi auront été:
– grosse émotion avant le départ natation
– départ natation de folie
– parcours vélo magnifique, avec des qqs jolis talus!
– ambiance incroyable tout au long de l’ironman
– les interminables croisements avec xav’ le long des longues lignes droites, tout deux en marchant. on sait qu’on est là pour qu’une chose: finisher; on n’abandonnera pas!Et qqs coups de gueules:
– contre les tricheurs de la pire espèces, je parle bien-entendus des adeptes du drafting (et il y en avait bcp à Klagenfurt!)
– contre l’organisation Triangle qui n’offrait aucune boisson de recup’ à l’arrivée (uniquement de l’eau, du coca et de la bière!)
– contre l’organisation Triangle (bis) pour nous faire payer la location de la puce 5 Euros alors qu’on débourse déjà 600 balles pour l’inscription! (pour faire simple, il y a un ligue d’écart entre la qualité de l’orga a Zurich et à Klagenfurt)Un p’tit séjour à Venise pour oublier la déception (grosse quand même…) et on se donnera sans doute rendez-vous en 2010 … à Lanzarote!
11h26, pour l’anecdote.
Philip
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09/07/2009 à 08:44
Au scratch, sur les 2036 classés à l’arrivée,
934 Morel Philip 11:26:02 1:02:59/332 03:46 5:06:01/349 03:32 5:09:43/1621
1037 Besse PA 11:35:23 1:03:47/380 06:38 5:40:34/1145 06:56 4:37:26/1243
1233 Badre Marie 11:56:43 1:09:12/762 04:08 5:50:00/1355 05:42 4:47:39/1387
1414 Hoffer Xavier 12:22:01 1:10:27/877 04:43 5:41:44/1172 06:18 5:18:48/1701Et Marie se classe 95ème féminine (sur 254 à l’arrivée).
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