Ironman Zurich 2015

Forum Récits de courses Ironman Zurich 2015

  • 5 oranges au départ et autant à l'arrivée! Bravo à tous!thumbs up

    Femmes (175 classées)

    33 Cendrine Gerosa 11:36:51 ¦ 1:14:27   (46) 6:13:14  (56) 3:58:54  (30)

    Hommes (1'845 classés)

    341 Bernard Künzle 11:17:44 ¦ 1:18:37  (546) 5:49:52 (475) 3:55:10 (265)

    570 Schintgen Joël 12:05:56 ¦ 1:38:33 (1238) 6:03:31 (657) 4:14:19 (462)

    598 Matteo Prado   12:09:48 ¦ 1:19:11  (570) 6:13:41 (801) 4:26:05 (615)

    661 David Lamard   12:21:18 ¦ 1:32:47 (1076) 5:55:18 (545) 4:41:21 (789)

    On attend les récits!

  • Félicitation à tous, et sans combi ? Profiter bien de l été maintenant

  • A mon avis ça ne devait pas être simple avec la chaleur et le vent.

    Bravo pour vos performances !

  • Bravo à tous et bonne récup ☀️☀️

  • On attend vos récits.Bravo à tous thumbs up

    En plus faudra remettre à jour la liste du Rushteam et l'Ironman.

  • Merci pour vos messages!
    Pour ma part, une super course et une expérience inoubliable!
    Le récit va arriver tout prochainement, ainsi que quelques photos

  • Certains en rêvent des années… je n'avais jamais imaginé participer à une telle course. Comment je pouvais me douter, ce soir de septembre 2012, qu'en poussant la porte du Pontet, je me retrouverais à Zürich le week-end dernier? Je venais nager. Enfin, des séries de 16 m, voir de 32m dans les jours de grande forme… Puis courir. Enfin, si je ne vous perdais pas parce que vous étiez trop rapides… Et rouler… j'ai mis le temps… Ensuite, tout s'est enchaîné… jusqu'à cette inscription… Une fois fait, l'objectif est de prendre du plaisir: pendant la préparation et pendant la course… Et je n'ai pas été déçue ! Les sorties, les camps, le TDFO, autant de moments où j’attendais de vous retrouver – parfois aussi la seule motivation… Et puis écouter vos conseils, vous entendre partager vos expériences, c’est précieux !thumbs up

    En arrivant à Zürich, vendredi, je veux profiter pleinement de ce week-end. Je retrouve une partie du club et sens l'autre partie derrière nous! Après un petit tour à l'expo – c'est fou tout ce dont on aurait besoin – je retrouve Bernard pour assister au briefing et à la pasta party. Pas de réponse à notre question: combi ou pas? Mais vu la température de l’eau, il n’y a plus trop de suspense…

    Samedi, j’encourage Léa sur sa course qui finit brillement 2e sous les trombes d'eau! Repos, préparation et vérifications des sacs (qui devinera combien de fois?) sont au programme avant de retrouver Bernard, David, Joël et Matteo au check-in. Tout le monde est là, c’est déjà ça ! Repas avec Joël, ma soeur et la famille Lamard – Matteo et Bernard logeant à l'opposé. Puis, difficile de s'endormir, les échanges de messages vont bon train jusqu'à recevoir celui qu'on attendait: néoprène interdite!

    Dimanche, 4h, réveillée par un sms… ça ne fait pas beaucoup de sommeil et il faut avaler le petit déj… pas facile. Avec David et Melinda, on saute dans un taxi d’un autre participant. Retrouvailles, formalités d'avant départ, petit échauffement.  Dans le sas, les visages sont tendus, je vois des montagnes de muscles à côté de moi (= effet sans combi?) : je décide de me décaler sur l'extérieur. Et puis, départ à 10 toutes les 5 secondes. Celui devant moi me laisse sa place au dernier moment, il veut y aller avec ses amis… pas eu le temps de comprendre, mais je me lance : cette fois c'est parti! Pas de coup, mais je rattrape du monde, il est difficile de dépasser, alors que quelques torpilles arrivent depuis l’arrière… Petite houle, rythme de croisière, j’approche de l'île, vois le monde sur le pont : impressionnant! Sortie et deuxième boucle, je rattrape toujours de petits groupes en étant tranquille, peut-être un peu trop d’ailleurs… Bon, trêve de plaisanterie, le bain est terminé; il est l'heure d’attaquer la partie la plus incertaine…

    Une fois sur le vélo, les jambes tournent sans problème – tiens, c'est une nouveauté! Je m’attends à être dépassée, mais c’est moi qui commence (5 personnes dans les 20 premiers km – j’ai compté sinon j’aurais pas cru) et ceux qui me dépassent ne prennent pas beaucoup d’avance… je peine à y croire et pas l’impression de faire d’effort… Je croise un concurrent en sens inverse qui cherche sa puce… je vérifie la mienne… Bon, j'en profite pour me remémorer tous les conseils: facile, reste plus qu'à les appliquer crying Ah tiens, déjà 44km au compteur… un olympique de fait… ça file… Je m’attends à ce que Bernard, Matteo, David et Joël me rejoignent… Le faux plat avant Forch me paraît interminable, mais je devrais y croiser Philip… Ah, il est là, mais qu'est-ce qu'il fait? Il pianote sur son natel et j’hésite à le déranger en passant à côté… En fait, il attend Bernard juste derrière – j'ai déjoué ses pronostics et sans prendre de raccourci ;-) Bernard passe, on échange deux mots et il file… Fin du premier tour, Hearthbreak Hill : ce bruit, cette foule = chair de poule… il y avait une montée?big grin Petit arrêt au sommet. 3h pour le premier tour. C'est bien moi qui pédale? Peut-être que c'est un peu rapide, je le saurai tôt ou tard et me dis que le plus tard sera le mieux… Je croise nos supporters, Claude compris. Je suis prête à repartir pour un tour ; je pensais qu'il serait dur de le faire, mais en fait… j'oublie d'y penser…

    Aïe des briques de verre, je n'ai pas pu les éviter… fausse alerte, ouf! Je dépasse quelques concurrents dans les montées, un peu moins en descente ;-) Il fait plus chaud et je garde mes manchettes mouillées – le top! Tout va bien jusqu'au km 140 quand mon genou droit se rappelle à moi… Mince, pas maintenant… je fais attention à mon coup de pédale ; il faut juste finir le vélo parce que je ne le sens pas en càp et j'essaie de ne plus y penser. Dans the Beast, un Anglais vient à ma hauteur, me remercie pour les encouragements (il était arrêté au bord de la route) et me dit avoir perdu sa puce à la natation; il continue parce que le paysage est magnifique… C'est vrai que c'est beau, je prends beaucoup de plaisir et les kms défilent. Mais je suis inquiète: je n'ai toujours pas revu un orange et me dis qu’ils ont tous passé lors de mon arrêt… Retour sur Zürich, ses routes qui tapent et, enfin, je croise Bernard sur le retour de Hearthbreak – je pensais qu'il courait déjà – je ne suis pas si loin… Il ne me reste plus que cette difficulté; je me dis "facile, elle est faite de trois parties, suffit de les prendre les unes après les autres"… Au sommet, Philip me dit que les autres sont derrière : ah bon ?! Le 2e tour a été plus lent, mais le vent de face plus conséquent (ou alors la fatigue? la chaleur? le tout?). Sur la fin, j'ai fait particulièrement attention à bien me ravitailler et m'asperger, je ne voulais pas partir en càp en ayant déjà (trop) chaud… Ca me change aussi les idées, même si, finalement, 180km, ça passe vite roll eyes

    Le moment de vérité approche : est-ce que je peux encore courir ? En descendant du vélo, j'entends des encouragements: Carmen et Julio! En partant, je décide de retarder l’arrêt pipi, je veux d'abord savoir comment vont les jambes: elles tournent sans problème et je pars un peu vite… Du gravier m'oblige à déchausser deux fois… Je me rappelle le plan de course: iso, gel, éponges, ne marcher qu’aux ravitos et garder le rythme. En passant la 1ère fois à côté de la ligne d'arrivée, je me prends quelques gouttes de champagne… C'est ma fête? Ah non, ces sont les pros, juste à côté, sur le podium… Allez, dans 3 tours c'est à moi…

    Km 16, déjà? Euh, vous êtes sûrs que ce sont les mêmes kms que sur un marathon? Ceux-là me semblent plus courts… Il faut dire que je suis bien occupée: de ravito en ravito, contrôler le rythme, repérer les supporters disséminés sur le parcours, ne pas rater un chouchou, rendez-vous sur le pont avec Bernard à l'aller et Matteo au retour, puis Joël… Il n'y a que David que je ne croise pas. Je vais bien et je vois les coureurs autour de moi fléchir, j'en dépasse toujours et de moins en moins me dépassent… C'est bon pour le moral! Au début du 3e tour, Philip me dit que c'est le plus difficile, je suis pourtant bien… jusqu'à ce que ça devienne compliqué sur la fin: quadriceps et ischios tirent chacun de leur côté – il faut trouver le bon équilibre… mais, ça avance toujours. Je décide de fêter le début du 4e tour avec du coca, mais ce sera juste une gorgée: il est chaud et pas bon! Il fait un aller-retour avec moi, ça me change les idées et, en le quittant je vais chercher le dernier chouchou (pour les bénévoles, plus sympa de donner le 4e que le 1er…). Plus qu'un aller-retour le long des quais, le marathon en 4h est encore possible… Un dernier croisement avec Bernard: cette fois, on se donne rendez-vous sur la ligne… Passage au 38.5km, ça peut le faire… Les spectateurs encouragent davantage en voyant les chouchous… Dernier passage ombragé et je longe le tapis d’arrivée en sens inverse. Je vois Julio, Carmen et Claude qui nous attendent pour fêter; je montre mes chouchous aux deux arbitres qui… n'en ont rien à faire… alors je fais demi-tour, lève la tête et elle est en face, la ligne d'arrivée. Je l'ai rêvée ces derniers mois, elle me tend les bras… la limite entre "je l'ai préparé" et "je l'ai fait"… petite tape aux supporters et je la passe. Et là, Bernard qui me tend ma médaille: c'est magique!

    Je retrouve ensuite une partie de nos supporters et des finishers – difficile de voir tout le monde – pour fêter ça et commencer à échanger nos impressions.

    Au final, je n’ai pas l’impression d’avoir eu trop chaud, je n’ai pas vu le temps passé et le tout sans véritable coup de mou: quelle première ! Et puis, j’ai profité et pris du plaisir de bout en bout… Je suis heureuse d’avoir vécu une telle course et je sais que, sans le Rushteam, je ne l’aurais pas faite; je n’y aurais même pas pensé… 

    Alors MERCI! thumb up A Gianna pour les sorties vélo (parfois dès 6h! pour raison de canicule), à Philip pour le plan (qui nous a fait sortir à 6h… ;-), à PA, aux supporters qui nous ont rejoint, Melinda, Julio, Carmen, Léa, Sandra, Sarah, Marie, Sam, et à ceux restés à la maison pour tous vos conseils, messages et encouragements. Et puis à Claude qui me supporte blush

    Encore bravo à tous pour vos performances, bonne récup et bonne préparation à ceux qui ont encore leur aventure devant! Et puis, pour le prochain, on va où?

  • Encore BRAVO Cendrine.thumbs up

    Pour le prochain …. Embrun ?roll eyes

  • Moi je mise sur 6 (le nombre de fois que t'as vérifié le sac)…

    Mais en tout cas gros chapeau, un premier iron sans aucune faiblesse c'est signe d'une excellente préparation!!

  • Respect Cendrine! Bravo!

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