Marathon de lausanne

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  • Bon les course n’ont pas commencé…mais je ne serai peut-être plus efficace après la course:

     

    vous pouvez mettre vos temps via le formulaire –> lien

    ou laisser un message ci-dessous!

     

    Bonne course

    [hr]

  • Bon, je me lance dans le récit de mon premier marathon.

    Après un rapide échauffement et une causette avec les Besse, je retrouve Nicolas et Henri sur la ligne de départ. Pas trop le temps de stresser, le départ est donné rapidement. La première bonne nouvelle de la journée est que nous allons courir en groupe (au moins au début). Nous courrons à un rythme régulier à 5:30 au kil, mais dès les 15 kils, je sens qu'il sera compliqué de le tenir jusqu'au bout.

    Henri ayant décidé aux 10 kils d'attendre le drapeau des 4h00, je boucle le semi avec Nicolas en 1h55. Il est plus frais que moi et je le laisse partir devant. A la Tour de Peilz, je croise le mari d'une collègue de boulot et je pense le rejoindre plus loin.

    Mais c'est là que les choses vont se compliquer. Le fameux mur des 30 km avait malencontreusement été déplacé au 25ème kil et je n'ai pas pu l'éviter… scared Rien de très original : plus de jambes, plus de forces, le doute qui commence à s'installer… et il reste 17 km à courir. Ce passage correspond aux longues portions dans le Lavaux sans croiser grand monde : un bon exercice pour travailler le mental. Les kils défilent lentement mais surement : course à 6min/kil, un peu de marche, petite pause aux ravitaillemts.

    Vers le 35ème km, une silhouette orange apparait à l'horizon : c'était Philip qui ma accompagné en vélo, rejoint par Gilbert, jusqu'à la dernière ligne droite. Ayant repris quelques forces, content d'avoir de la compagnie et boosté par leurs encouragements (2 compétiteurs pareils, ça te met la pression big grin), je ne marche presque plus et regagne des places. Les derniers faux plats semblent interminables… et puis je tourne à gauche vers la tour Haldimand et c'est la délivrance. Mon fils me rejoint pour passer la ligne d'arrivée, où mes sentiments sont partagés entre un grand plaisir de boucler mon premier marathon thumbs up et la déception de ne pas passer sous les 4h…

    Finalement, super expérience, qui laisse quelques traces (une cheville en vrac et des orteils de toutes les couleurs) mais qui donne envie d'y revenir, mais pas trop vite et un peu mieux préparé.

    Merci à ceux qui m'ont encouragé tout au long du parcours : la famille Besse, mes collègues de "galère" Nicolas (bravo pour ta perf !!!) et Henri, David, Priska, mes ouvreurs Philip et Gilbert, Nathalie, ma femme sur la ligne d'arrivée… et ceux que j'oublie ou n'ai pas vu absorbé par l'effort.

    Pour finir, ce premier marathon devait aussi me permettre de découvrir cette distance avant de me décider un jour peut-être pour un ironman. La bonne nouvelle, c'est que ça ne m'a pas découragé, la mauvaise, c'est qu'il reste beaucoup de boulot wink

    Benoit

  • Enfin un marathon sans "mur"! Mon objectif était de faire du négatif spit…et de finir en accélération.

    Alors départ tranquille avec Henri et ses 15 heures d'avion et 7 heures de décalage et Benoit pour son premier marathon. Bien qu'on aie pas eu de filles ni Pierre-Yves on a bien papotté les premiers 20kil. Henri avait levé le pied un peu plus tôt et Benoit a commecé à légèrement fléchir.

    1h55 au semi: j'ai même pas vu sur le moment mon chrono. Je me suis dit cours détendu. Le rythme est remonté autour de 5'20 5'15. Les kilomètres défilent 25, 26…. et je me rapproche des kilomètres calvaires de l'année passée…30, 31. Je me dis que c'est l'heure d'une petite vidange (plusieurs déci de moins à transporter c'est tjs ça de gagner…). Je repars et le rythme suis 5:10. Le marathon c'est toujours douloureux, mais quand on a encore de l'énergie c'est beaucoup plus facile. J'accélère encore et un poils trop, la jambe gauche crampe un peu, il faut ajuster la démarche pour que ça ne coince pas. Je compense avec la droite et je continue à dépasser et à accélerer: dernier kil 195 4'25 au kil. 20km à dépasser du monde ça booste!

    1h51 pour le retour object atteint.

    Bravo à Benoit (quand on fait un marathon on en fait d'autres….), à Henri (probablement pas son meilleurs souvenir de marathon?), aux Antons que j'ai croisé.

  • Que dire ?

    Ne pas faire de marathons avec un jetlag de 7h et une nuit blanche 1 jour avant (et un reste de tourista), après 2 semaines de vacances avec pour tout entraînement 1/2 h de tapis à l'hôtel ? ça je le savais… mais c'est la faute aux autorités scolaires d'avoir mis les vacances scolaires juste avant le marathon… Fallait bien le faire, j'étais inscrit.

    J'aurai pu m'entrainer un peu plus là-bas mais il faut avouer que la plupart du temps j'avais autre chose à faire et voir et que le smog épais de Hong Kong ou de Guangzhou n'est pas très incitatif. 

    Départ avec Benoit et Nicolas. On tchatche sur 10 kils mais je me dis que 5:20 (et pas 5:30, longue discussion entre nous lors de ces 10 premiers kils : nos Garmins n'indiquant pas la même chose) au kil sur un marathon ça va pas le faire… Alors je les lâche et baisse le rythme pour attendre le meneur d'allure des 4h00. Mais en fait, je vais pas ralentir assez. Je vois toujours Benoit et Nick en ligne de mire à 100 ou 200 m.

    Vers 15 kils, le corps se souvient des excés de Dim Sum, soupes de serpents et autres canards pékinois dans les quartiers louches de Hong Kong et une envie pressante de rejoindre une cabine de toilette m'assaille. 1ere pause. Il y en aura d'autres.

    Alimentation et hydratation sont respectés mais cela ne fera rien. Après le semi bouclé en un peu moins de 2h, la forme descend aux oubliettes lentement mais sûrement. Jusqu'à Vevey ça va mais le bout Vevey – Cully ressemble à la traversée du désert.

    C'est sans compter sur la fin du parcours. Je vois défiler une succession de drapeau : 4h00, 4h15 et (honte suprême) 4h30, chaque cabine de toilette devient mon prochain objectif. Même le PowerBar en perfusion n'aurait rien fait : je cherchais les endroits un peu plus mous pour ne pas trop m'échorcher en rampant les derniers kils. Je vois Phil et Gilbert passer à vélo en contresens mais n'ai même pas assez de force pour les appeler. En plus le genou s'y met, grince et devient douloureux.

    Mû par l'odeur de l'écurie, Paudex – Ouchy se fera en courant sans pause, histoire de finir avec panache et sans trop de honte.

    Bref, à côté du 3h50 de l'année passée, sans coup de mou et en forme à l'arrivée, cette édition est à oublier même si comme on dit : ce que ne me tue pas me rend plus fort.

    Moralité : plus de marathon sans respecter le plan d'entrainement et au retour d'un voyage à l'autre bout du monde.

    Félicitations à tous, pour vos perfs, à Benoit pour son premier marathon, à Nick pour son marathon sans mur, à Anton pour sa perf epoustouflante.

    Ch'tite pause maintenant. Je reviendrais la semaine prochaine ou ce w.e. pour faire du VTT.

  • Anonyme

    Hello les Amis,

    km 0

    Mon ravitaillement personnel a été déposé il y a près de 45 min à l’endroit prévu. L’échauffement est terminé, le briefing de course avec Thierry et Christophe (2 amis avec lesquels j’ai prévu de courir) est fait. Sur la ligne de départ, tout devant, je me sens prêt. Derrière moi, plus de 1’000 marathoniens piaffent d’impatience et veulent en découdre. 10h10 précise : coup de pistolet, c’est parti !

     km 5

    Lutry : la vielle ville est bondée, la famille est là au complet : super pour la motivation. Le temps est de 21m05s, « tip top en ordre » selon le planning.

     km 15

    Les kilomètres sont avalés à un rythme de 4m12s au km. Je passe à St. Saphorin à 11h13m30s , donc 1h03m30s de course: parfait. J’ai 45 secondes d’avance sur le plan, mais j’ai vécu 10 km pas si simple que cela. Le « meneur d’allure des 3 heures », que j’avais décidé de ne pas suivre, mais de précéder, m’a rattrapé juste avant Lutry et maintenant il fait le yoyo. Le groupe de 20 coureurs qui est avec lui me paraît trop agité. Je suis persuadé qu’il va exploser son groupe et lui-même au passage.

    Pour moi et à ce stade, les jambes sont faciles et je vais donc un peu accélérer pour quitter ce groupe « meneur d’allure 3 heures » qui me perturbe et courir pour mon compte et même, si possible, me mettre avec un groupe plus régulier.

     km 17

    Voilà, c’est fait. J’ai trouvé 3 garçons qui ont une jolie foulée. Un d’eux s’appelle Udo, on va faire 23 km ensemble.

     km 21

    Superbe ambiance à Vevey et maintenant à La Tour de Peilz c’est de la folie. Quel monde ! Ma montre indique 1h28m37s de course : c’est excellent. J’ai donc 38 secondes d’avance sur le plan. Thierry et Christophe sont loin devant : à mon avis ils sont partis trop vite … Encore 100 mètres, un demi-tour et je rentre à Lausanne. Je me sens bien. Je croise le groupe avec le meneur d’allure de 3 heures, ils n’ont pas l’air au mieux. Je réalise rapidement que je n’aurai donc pas de locomotive pour me ramener à Lausanne.

     km 25

    Je sors de Vevey et c’est le moment de faire le point de la situation. Le physique est OK, j’ai 1h45m30s de course soit 45 sec d’avance sur le plan et 2 autres gars qui sont avec moi. Il reste 17km et il ne faut pas traîner. Dès à présent, je décide de faire le train jusqu’à l’arrivée.

     km 33

    J’arrive à Cully et prends un gel « anti-crampe » car le mollet gauche chatouille un peu. Il faisait très très chaud sur le plateau de Rivaz. A l’heure qu’il est le soleil tape bien. Je n’ai pas l’impression d’aller vite, mais j’ai dépassé pas mal de monde. J’ai 2h20m10s de course ! L’avance sur le planning n’est plus que de 5 sec : ce n’est rien ! Les derniers secteurs difficiles, avec des montées et des zones pavées, sont à venir.

     km 40

    Je viens de passer 7km assez dur. J’ai d’abord été contraint de céder 5 à 10 sec par tranche kilométrique car je sens que je flirte sur un fil et je n’ai eu aucun relais depuis le semi-marathon. Les km 36, 38 et 39 se s’ont fait au ralenti : 4m41s au km.

    J’ai 2h52m00s de course soit 2m00s de retard sur le plan. Il faut tenir, seul, car Udo qui me suivait depuis le km 17 doit ralentir un peu. Je relance la mécanique pour le final.

     km 42.195

    Voilà, c’est fait ! 3h01m45s. J’ai le sentiment d’avoir réalisé une course intelligente et de bon niveau. La lecture du classement me donnera entièrement raison.

    Conclusion

    L’objectif était de courir en 3 heures et si possible faire un top 100 !

    Les conditions météo ne m’ont pas permis de réaliser le chrono souhaité, malgré tout, je garde de cette course un goût de miel.

    En effet, je termine au 52ème rang overall : c’est incroyable. Ils sont donc plus de 1'000 hommes derrières moi. J’étais 75ème au semi-marathon et j’ai repris 23 place sur le retour vers Lausanne, cela me confirme la bonne gestion de ma course.

    Dans ma catégorie des H 40 à 49 ans, je me classe 17ème.

    Je ne sais pas encore quand, mais je vais remettre ça prochainement …

     

    Et encore merci infiniment pour vos encouragements, SMS et tutti quanti.

  • Un grand bravo à tous les marathoniens! Et c’est vrai qu’un temps de 3h ça (me) fait rêver… Y’a de la qualif’ dans l’air pour Frankfurt pour certains!tongue

    Du coup, je me suis inscrit à …Berlin en 2012 fin septembre en essayant de dompter la distance sans nager et rouler avant! S’il y a d’autres motivé(e)s…

    a+

    Philip

    [hr]

    Merci Nicolas, en effet ça simplifie la saisie. Par contre, les pts UCHI sont basés sur le rang scratch (Hommes ou Femmes) et pas le rang dans la catégorie ( et le bonus pour la distance marathon est +25pts (et non +50pts))

    Et maintenant LA question: est ce qu'il faut que je me tappe l'entier des résultats sur datasport comme d'hab' ou est-ce que je me "contente" de celles et ceux qui ont rempli le tableau?

    a+

    Philip

  • "Philip" wrote:

     ….Par contre, les pts UCHI sont basés sur le rang scratch (Hommes ou Femmes) et pas le rang dans la catégorie ( et le bonus pour la distance marathon est +25pts (et non +50pts))

    Et maintenant LA question: est ce qu'il faut que je me tappe l'entier des résultats sur datasport comme d'hab' ou est-ce que je me "contente" de celles et ceux qui ont rempli le tableau?

    a+

    Philip

    Les points mentionnés sont (scratch et bonus) ont été corrigés (le formulaire aussi)…

    pour LA question j'espère que tu arrive à écupérer les données déjà entrée. Pour ceux qui ne sont pas dans le tableaux on pourrait les rentrer à la main?

    De savoir si on se contente de ceux qui ont été rentré ou si il faut faire une recherche exhaustive, c'est au comité de se prononcer!

    Si ce genre de formulaire a une utilité et qu'il faille l'améliorer/partager/…. je suis dispo

    a+

  • >Hello les collègues du Rushteam,

     

    Avec un peu de retard  je me rejoins à mes collègues Marathoniens. Mon récit est un peu hors du commun et ne correspond pas forcément  à vous les Triathlètes ambitionnés.

     

    Comme je n’ai pas eu d’entrainement après un été non sportif mais avec beaucoup de travail physique, j’ai quand-même eu envie de disputer le marathon et je me suis inscrit  à  la dernière minute. Je me disais que d’une manière ou l’autre,  je devais sûrement arriver à Ouchy. Mais comme précaution je prenais quand même le Natel avec moi ; on ne sait jamais !

    Alors je m’alignais derrière le Pacemaker de 4h15 en me disant : Aujourd’hui  le Motto c’est : «Courir, Plaisir et Randonnée ». Chrono est secondaire. Je sentais aucune pression est je me réjouissais pour entreprendre le parcours.

     

    10h14 coup de Pistolet et c’est parti. J’essais de prendre ce rythme. Mais je me suis aperçu assez vite que je ne pourrais  pas courir de cette façon, car c’était plutôt du walking accéléré. Facilement je rattrape le paquet des 4heures et ce rythme me convient. Alors je reste là derrière. Passant à Pully je m’arrête au Stand des 40 km. Je papote  avec François (père de Saskia) Bernard et d’autres. Après quelques km je reviens sur les 4h. Lutry : Boisson, Cully: ravitaillement.  La petite chapelle en sortant de Cully est toujours là. Alors j’y rends visite comme toutes les autres années. (WC publique sous forme d’une chapelle)  Et maintenant le très beau passage vers Rivaz et St. Saphorin. J’admire les vignes, le lac avec les bateaux, les montagnes, les trains qui passent à coté, le vinorama à la place de l’ancien moulin, les spectateurs, etc. Et en trottinant je retombe sur les 4heures. Et sans effort on approche Vevey. La place de marché, le quai, et on attaque la petite montée vers la Tour-de-Peilz. Alors là il y a du monde. Voilà le semi et fait. 1h57, parfait. De l’autre coté, Nicolas me repère. Il doit avoir environ 2 min d’avance sur moi. Peu après je croise Benoit. Je le salut, mais il ne me connaît pas. Demi-tours et retour sur Lausanne. Sortant de Vevey, ravitaillement de 25km. Soudain je vois Benoit devant moi. Je prends un gobelet derrière lui en lui demandant s’il va bien. Pas de réponse. Bon il y a du monde et il me ne connaît pas. De ma part je me retrouve de nouveau vers le paquet des 4heures. Dans la montée vers Corseaux ce rythme me devient quand même  trop monotone. Je me dis : 27km sont derrière moi et il me reste que 15 km.A quoi ça  ressemble? Un Morat-Fribourg plat ! Alors ! Aucun problème, on y va ! J’accélère et je laisse le paquet des 4heures derrière moi. Tout de suite je trouve mon rythme. St- Saphorin, Rivaz, Ravitaillment 3okm.  Peu après, Ruth me rencontre avec le Mountainbike. Quel plaisir ! J’ai l’impression de voler, car je dépasse tout le monde sans problème. Le rythme est de 4:50 le km. A l’entrée de Cully je me trouve sur un temps final de 3h50. Quelques signes de fatigues se manifestent. Manque de préparation ?

    Rien de grave. Mais par expérience je sais, que dans un Marathon les choses peuvent se transformer très vite dans l’autre sens. Alors je réduis le pas. A   Cully Ruth me donne un Gel. Au même endroit ou elle ma rendu une « OVO »  en 1993 lors du premier Marathon. (Eh oui. Le Gel était moins connu !) Peu après je rencontre Philip, qui était profondément occupé avec son Garmin ou Natel. Visiblement surprit de me voir. Je maintiens le pas réduit, mais toujours à une allure convenable. Lutry- Ouchy, serrer un peu les fesses, mais pas de problèmes.

     Avec 3h56 et quelques poussières je croise la ligne d’Arrivée. Fatigué,  mais dans un état honorable et heureux. Pour moi un des plus beau Marathon qui va prendre place dans mes souvenirs. Un Marathon que j’ai pu goûter et vivre.

    Voilà, enfin j’arrive au bout et ma chère Ruth a trouvé les bons mots: « Sûrement tu étais plus vite au Marathon qu’avec ton récit »

    Un Bravo à toutes et à tous qui ont franchi la ligne d’Arrivée que ce soit 10km /semi-/ou Marathon.

     

    A l’année prochaine.

     Amicalement

    Anton

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Hello Anton,

    Desole d'avoir été un peu "autiste" wink, mais dès le 20ème kil, je n'étais plus très frais et j'ai branché mon MP3 pour soutenir mon effort..

    Bravo pour tes moins de 4h sans préparation spécifique !

    Benoit

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