Semi-IronMan de Morat

Après un réveil bien difficile car bcp trop tôt, c’est dans une eau, à
env 15 degres selon les organisateurs, que la natation (raccourcie à
1500m) ouvre notre long périple dans le Seeland. En fait la température
de l’eau se revèle (à mon goût) tout à fait acceptable et suis un peu
frustré du raccourcissement de la distance (c’est fou, ils ne
raccourcissent jamais la course à pied.
214 triathlètes au départ.  Lequel surprend un peu tout le monde
car ça ne fait pas 2 min que tout le monde est dans l’eau que le coupe
de feu retentit! Première bouée à 300m, et pour moi, première baston ou
j’ai eu le plaisir de boire cette eau d’un goût assez sale et
poissonneux ainsi que de recevoir 2-3
coups sur le crâne. Mes trajectoire ne sont pas idéales et à la sortie
de l’eau en 26 min. Le temps officiel comprend la natation et la
transition, et là je crois que je n’ai jamais autant “merdé” une
transition. 40 sec d’avance sur Xav, 40 sec de retard après la
transition… 3min, pour retrouver ma place, enlever la combi qui ne
veut pas s’enlever, arracher le chip datasport en l’enlevant et donc le
remettre, ne pas arriver à enfiler les chausettes avec les pied
mouillé, et j’en passe et des meilleurs! Bref, j’avais un peu la rage
en montant sur le vélo (60ème) et dès la première montée je passe Xav.
Il s’en suis 4 tours de vélos (80km, en fait 84km…) menés à une belle
allure (env. 37km/h, 7ème temps scratch, 22ème après le vélo). Nouvelle
transition et … nouvelle erreur de débutant (pas eu le temps
d’enlever les 2 chaussures vélo, je rejoint ma place un pied nu,
l’autre en chaussure… un peu la honte).
Et maintenant, en dessert, 4 x 5km de càp. Les 12 premiers kils nickels
(env 4’05 au kils) et puis la lente agonie. Rajouté au fait que les
“classics” et les “mini” débarquent sur le parcours càp, j’en perd
complétement mon rythme et ai l’impression d’être scotché sur place (en
fait, je suis scotché sur place, pas loin de 5 min au kils entre le 13
et le 18). Je croise chaque fois Gilbert à un autre endroit car il
tourne comme un avion. Je cours mon dernier tour avec Oli qui fait le
classic, et me fait passer par 5 gaillards dans le dernier kil… A
l’arrivée, 4h12, 26ème temps, 10ème dans ma catégorie et 9ème romand:
Tout compte fait, très satisfait de ma course, très bon test avant
Zurich!

26   Philip   4’12’37 (29’00, 2’17’10, 1’26’26)

31   Gilbert 4’15’32 (31’20, 2’25’12, 1’18’59)

140 P-A      5’08’51 (32’12, 2’47’21, 1’49’17)

DNF Xavier 

Voilà, je laisse le soin à ceux qui ont fait le classic et le mini de continuer le recit!

a+

Philip

Hello, voici ma version.

Tout d’abord une précision, le demi-distance de Morat est ce qu’on
appelle un tri moyenne distance soit 2.5km de natation, 80 à vélo et 20
à pied. Le semi Ironman (ou 70.1) est la moitié exacte de l’Ironman
soit 1.9 – 90 – 21.1.

Départ retardé de 10 minutes en raison du raccourcissement de la
natation. L’eau n’ayant pas la température minimum exigée par la fédé
pour la distance des 2.5 km. Ca ne me dérange pas, la nata n’est de
loin pas mon point fort. Départ catastrophique, je suis mal placé sur
la ligne, ça bouchonne fort, il est impossible de nager dans cette
masse. Finalement je fait un crochet et passe le départ 30 secondes
plus tard à l’extérieur de la ligne mais avec un ligne d’eau un peu
moins encombrée. Je n’arrive quand même pas à me mettre dans le rythme,
ça se bouscule pas mal, je ramasse quelque coups (pourquoi je n’en
donne jamais?). Finalement ce n’est qu’à la première bouée que j’arrive
enfin à trouver mes marques. Je ne trouve l’eau pas si froide que ça,
peut-être est-ce les deux bonnets sur la tête? Par contre les lunettes
commencent à s’embuer, et j’ai de la peine à m’orienter. Il faudra
faire une pause nettoyage qui s’avèrera utile. Je sors assez tard, en
même temps que les premières filles qui partaient 6 minutes après
nous… Je dépasse Pierre-André dans la zone de change. Il a du avoir
un problème car il devrait être 5 minutes devant moi. Transition un peu
cahoteuse. La combi part toute seule, par contre j’ai des vertiges et
tout le paysage tourne autour de moi. Quasiment impossible à effectuer
des mouvements simples; dans ces conditions, mettre les chaussures et
le casque devient tout à coup des exercices très compliqués.

Je pars à vélo assez vite, les trois premiers kilomètres en danseuse.
Parcours vélo vollonné et assez sélectif. Peu ou pas de drafting. Le
vent se lève pendant la course et il y a des passages assez difficiles.
Je ne boucle pas aussi vite que Philip mais je suis assez content de
mon vélo: pas de passage à vide bien que la dernière montée ne se fera
pas aussi vite que la première. L’impression de ne pas avoir trop calé.
Je me rate comme Phil dans la deuxième transition. Oublie de sortir les
pieds des chaussures, et traverse -moi aussi- le parc avec une
chaussure au pied.

Mauvaises sensations en course à pied. Je pars super lentement. Moi je
voudrais bien aller plus virte, mais les jambes, elles sont restées
dans la zone de change. Il me faut deux ou trois kilomètres pour me
caler. Après, rien à signaler. Le diesel s’est mis en marche et je
cours comme un métronome, mes temps au 4 tours: 20:04 – 19:19 – 19:50 –
19:45.

Je finis au sprint pour glaner encore un place.

Comme d’hab, aprés la natation je ne fais plus que de remonter du
monde, 99ème hors de l’eau, 50ème après le vélo pour finir à la 31ème
place.

Assez content de ma perf, quoique j’ai remarqué que je manque de
longues sorties à vélo, ce qui explique mes problèmes à embrayer sur la
course à pied.

Au niveau de l’organisation, c’était très bien. Les quelques lacunes
rencontrées lors de la première édition (2005) ont été gommées. Pas mal
de ravitaillements et de volontaires pour assurer la sécurité. Au
niveau des distances, il y avait un peu plus à vélo (j’ai mesuré 84.8
km), et un peu moins en course à pied. Le seul hic: les départs de
toutes les courses ont été échelonnés de manière à ce que chacun
finisse plus ou moins en même temps. Ca à l’avantage d’éviter tout
cafouillage dans la zone de change entre ceux qui sont encore en
course, et ceux qui ont terminé et rangent leurs affaires; mais sur le
parcours à pied, ça fait quand même pas mal de monde.

Sans quoi, tri sympa, pas trop loin de chez nous, dans un très joli cadre.

Hello,

alors voici le récit de mon premier olympique. Moins tot que les semis, mais tout de meme je me lève à 05.45 pour me retrouver dans le train une heure plus tard pour arriver à huit heures. Tout le temps pour eclairer la procédure à suivre pour ma license qui n’est pas arrivée à temps, bien repérer les lieux préparer les transitions plutot minutieusement (dans le train j’ai trouvé une combine à base de scotch pour tenir mes chaussures de velo entreouvertes) et puis simplement se reposer un peu au soleil.

Le départ natation, c’est un peu le bazar. Le GO encourage d’abord tout le monde d’aller dans l’eau au dernier moment pour s’etonner ensuite que 150 partants ont du mal à passer la rampe en 5 minutes. Le bateau qui tient la corde dérive sous l’effet du vent et de la tension de la corde. Le quart du peloton se retrouve devant la corde. Avec les bonnets et dans l’eau on ne comprend plus trop ce qu’il veut bien nous dire. Tout d’un coup: Bam, le pistolet. On se regarde un peu etonnés: ah ben, semble que c’est l’heure de partir. Allez, go…

Content d’avoir fait des essais natation en combi à Bellerive et dans le bassin et dans le lac, je trouve assez vite un bon rythme, à part le fait que j’ai du mal respirer coté droit du aux vagues que le vent forme. Après m’etre suffisemment hydraté en eaux lacustres, je passe à respirer en deux-deux. Bon, pas le top, mais mieux que de boire la tasse.

La distance passe plutot vite, je sors de l’eau, pour la transition, rien à signaler.

Sur le velo, la surprise dans la première montée: Le profil indiqué sur le site ne vaut rien dire: Le denivellé max indiqué à 80m est atteint au premier village. Et puis, il y un deuxième bout de montée (50m): tiens tiens… pas que je me sois senti particulièrement désavantagé, mais enfin, pourquoi mettre un profile s’il ne tient pas la route??

J’ai l’impression de bien rouler, malgré le vent de face sur les faux plats montants, je me fais juste dépasser par un peloton en formation clm equipe  et quelques unes des fusées du semi. Sur mon deuxième tour, je croise Judith et Joe partis au mini, commence à y avoir du monde sur le parcours. Le classement me montrera que ce n’était pas si terrible que ca.

Les derniers 5 kils, je roule plus tranquille car il suivra l’épreuve que j’appréhende le plus: Aprés la transition, je pars et ca ne va pas si mal. Je tombe sur Philip, que je dépasse au ravitaillement dont je n’ai pas besoin, mais qui revient sur moi assez rapidement. Je tourne ces premiers 2 kils autour des 04:20, et je suis assez content, je crois ne pas trop souffrir de la transition, mais c’est à partir du troisième kil que je commence à avoir les jambes lourdes. Rahhhhh… Je me résigne à courir plus tranquillement et je ferais les kils suivants juste en dessous des 5 min . Sur le derniers passage sur les petits ponts près de l’arrivée je chope une crampe. Bon il reste 500m et il y a deux gaillards derrière moi. Continue!! Ca va meme si ca fait mal. J’arrive tout content au bout de mon premier olympique et j’en suis content.

Coté endurance, il y avait encore de la marge, mais pour la performance en course à pied, je suis clairement arrivè à mes limites (momentanées). Par contre le genou qui me faisait mal des fois ces derniers temps a bien tenu le coup, c’est déjà ca.

Pour le quantitatif:

111e scratch (sur 159), 48 sur 55 en classe principale ().

2:34:46 (30:20, 1:15:36, 48:49), à part la course a pied ca fitte assez bien dans les objectifs que je m’étais fixé pour cette course .