Spiezathlon

Hier, par une belle journée ensoleilée, s’est déroulé le Spiezathlon.
Une dizaine de Rushkids ont participé à ce magnifique triathlon, avec de bons résultats en général et 4 podiums.
Voilà les résultats:
Chez les Ecolières 1:
Sabrina 1ère

Chez les Ecoliers 2:
Antoine 3ème
Sylvain 10ème

En YL B filles:
Lisa 9ème
Gladys 15ème

En YL B garçon:
Jean-Claude 2ème
Daniel 3ème

Et en YL A garçons:
Matthieu 15ème
Jost 26ème correspondant à Lisa qui n’avait jamais fait de tri avant Préverenges
Valentin disqualifié pour drafting (il n’était pas le seul, mais je ne vais pas rentrer dans les détails, n’étant pas sûr de l’histoire)

Les photos des podiums par Pierre:

Sabrina sur la plus haute marche

Antoine

        Jean-Claude                      et                           Daniel

Bravo à tous,
Daniel

… et n’oublions pas la sixième place de Judith chez les adultes, seule représentante du Rushteam dans les catégories Seniors.

Bravo à tous pour vos super résultats! Parcours pas très facile, non? Commencer toutes les disciplines (sauf la natation, d’accord…) par de grosses montées, ça fait bien mal aux jambes je trouve!

En ce qui me concerne, je suis contente de ma course, j’ai terminé en 2h27, mon meilleur temps à Spiez. Mais le tout a été un peu mouvementé…

D’abord, la natation… A cause de mon bonnet qui collait et que j’ai essayé de décoller en vain pendant un bon moment entre la zone de change et la ligne de départ, j’ai juste eu le temps de sauter dans l’eau et de nager au départ. Heureusement que j’avais prévu deux bonnets pour le froid…sinon je ne sais pas comment j’aurais fait! Première bonne surprise: l’eau n’est pas froide, elle est même plutôt idéale. Et, contrairement à nos lacs en plaine, ce lac-là est bleu turquoise et pratiquement pas d’algues! J’ai vite réalisé qu’il y avait quelque chose de bizarre dans cette natation: il n’y a pas de bouées, ou en tout cas je n’en vois pas! Donc je nage à l’aveugle, je fais confiance à mes voisins, assez déstabilisant comme impression, je suis en manque de…repères, justement! Vérification faite à la fin du parcours, il n’y avait effectivement qu’une seule bouée, au tout début. Ensuite, nous avons tourné autour d’une espèce de filet de pêche, puis un radeau, puis slalomé entre les bateaux, puis j’ai fini par trouver le petit escalier qu’il fallait escalader pour sortir de l’eau…

Ensuite, le vélo, un peu agité tout le long. Au début je me sens plutôt bien, je suis contente de ma cadence, puis nous tombons sur un énorme vent contraire, vraiment impressionnant, je suis scotchée pendant plus de 10km, un peu la galère. Alors que je suis occupée à essayer de continuer à penser positif car je m’approche du “Wendepunkt”, un accident me sort brusquement de mes pensées. Je vois une concurrente sur le retour, heureusement assise mais bien égratignée de partout et qui se fait soigner, un tracteur avec une remorque au milieu de la route, une colonne de voitures (j’ai juste le temps de freiner!). Je ne sais pas ce qui s’est passé, la concurrente a-t-elle heurté le tracteur, a-t-elle été touchée par la remorque, ou n’a-t-elle pas vu les voitures qui étaient peut-être déjà arrêtées? En tous cas cette scène m’a fait froid dans le dos et m’a fait relativiser ma frustration de ne pas réussir à rouler plus vite… Heureusement le vent était un peu plus latéral sur le retour, donc ça a passé relativement vite. Mais à quand des routes barrées pour les triathlètes? Un pays comme le nôtre, dont bon nombre d’athlètes figurent depuis longtemps parmi l’élite mondiale, ne pourrait-il pas se permettre de fermer ou de fortement limiter le trafic lors de telles occasions? Ce parcours était d’autant plus délicat qu’il y avait beaucoup de tracteurs sur la route. Chapeau quand même aux bénévoles, qui étaient présents aux endroits délicats et nous ont permis de passer sans problème!

Donc, après tout ça, la course à pied. En terminant le vélo je ne savais pas trop à quoi m’attendre, ni physiquement ni mentalement, mais j’ai été surprise en bien! La montée initiale a plutôt bien passé, puis j’ai trouvé mon rythme après la longue descente que comportait le parcours. Après un mini passage à vide je me suis relancée au passage du panneau “noch 4 km” pour finir sur quatre derniers kilomètres plutôt rapides. Résultat, j’ai mis 44 min et quelques secondes, je suis contente, même si après coup je me dis que j’aurais bien aimé faire en dessous de 44’…pas grave, ce sera mon prochain but!

Voilà voilà pour ce chouette triathlon dans cette magnifique région! Je ne peux que le recommander à tous ceux qui cherchent un beau tri pour l’année prochaine (pour autant qu’il ait encore lieu…)

Merci à mes parents pour leurs encouragements!